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«Les annales de l’occupation de Chaouia» est la première traduction en arabe de «Histoire militaire de la Chaouia depuis 1894» de H. G. Conjeaud. Enseignant de français et traducteur assermenté au sein du ministère de la Justice, Sahraoui Faquihi a, à cœur, de faire revivre la mémoire de la région de la Chaouia et de s’arrêter sur la résistance acharnée des tribus de Mdakkra contre les troupes militaires françaises.
Le livre original retrace l’histoire de l’occupation de la Chaouia et les régions mitoyennes entre 1894 et 1907 à travers les opérations militaires menées par les armées françaises. Un travail que Sahraoui Faquihi ne qualifie pas d’historique puisqu’il ne se base pas, selon lui, sur un vrai travail d’historien et ne répond pas aux critères de l’écriture historique.
Mais pourquoi donc traduire ce livre ? Pour le traducteur, s’investir dans ce travail répond à d’autres soucis. D’abord, la volonté de donner un aperçu sur le regard des Français sur le Maroc et sa population. Ensuite, le désir de lever le voile sur les noms de certains traîtres occultés par des historiens marocains comme c’est le cas de Larbi Ben Charkki. Et enfin, l’ambition de mettre en valeur la force de résistance et le courage des tribus des Mdakkara et de dénoncer la politique d’occupation qui consiste à diviser les Marocains.
Sahraoui Faquihi estime, par ailleurs, que la traduction de ce livre répond aux besoins des chercheurs, des étudiants et des amoureux de l’Histoire du Maroc et offre un document qui met en lumière la résistance du peuple marocain. « Je considère la traduction comme une création, une réécriture et une technique qui insuffle une nouvelle vie dans le livre mais qui exige un véritable travail au niveau du choix des mots et des styles», explique Sahraoui Faquihi.
Le livre original retrace l’histoire de l’occupation de la Chaouia et les régions mitoyennes entre 1894 et 1907 à travers les opérations militaires menées par les armées françaises. Un travail que Sahraoui Faquihi ne qualifie pas d’historique puisqu’il ne se base pas, selon lui, sur un vrai travail d’historien et ne répond pas aux critères de l’écriture historique.
Mais pourquoi donc traduire ce livre ? Pour le traducteur, s’investir dans ce travail répond à d’autres soucis. D’abord, la volonté de donner un aperçu sur le regard des Français sur le Maroc et sa population. Ensuite, le désir de lever le voile sur les noms de certains traîtres occultés par des historiens marocains comme c’est le cas de Larbi Ben Charkki. Et enfin, l’ambition de mettre en valeur la force de résistance et le courage des tribus des Mdakkara et de dénoncer la politique d’occupation qui consiste à diviser les Marocains.
Sahraoui Faquihi estime, par ailleurs, que la traduction de ce livre répond aux besoins des chercheurs, des étudiants et des amoureux de l’Histoire du Maroc et offre un document qui met en lumière la résistance du peuple marocain. « Je considère la traduction comme une création, une réécriture et une technique qui insuffle une nouvelle vie dans le livre mais qui exige un véritable travail au niveau du choix des mots et des styles», explique Sahraoui Faquihi.