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Un grand pas vers la protection collective
Il semblerait que la loi des séries ne veuille guère épargner, celui que les réseaux sociaux ont désigné par le sobriquet de superflic par excellence tant ses ‘’exploits’’ de naguère, publiés çà et là et qui ont défrayé bien de chroniques du monde du web, n’ont eu de cesse de se régaler les internautes au Maroc.
Sanctionné déjà par sa hiérarchie pour avoir enfreint à ses obligations ou devoir de réserve, une suspension pour une durée de deux mois, histoire de guérir de cette dépendance du “Bruce Lee national”, lui fut signifiée. C’est que dans la Toile, il n’avait de cesse d’arborer ses actions d’éclat, en service ou pas, avec ostentation. L’étalage, excessif de ses “prouesses” et autres, étant un outrage au corps de métier auquel il appartient, il n’a donc pas échappé à son châtiment. Mais rebelle, il avait remis ça en publiant une vidéo qui, hélas, n’existe déjà plus sur les sites, pour remercier soi-disant tous les Marocains qui le soutenaient.
Et c’est là que certaines mauvaises langues trouvent à redire quant à la soi-disant série de misères qui frappe le bonhomme. Mais en réalité, ce n’est là que pur produit de l’imagination. La croyance populaire ayant été façonnée de par les aventures diffusées sur le Net de Hicham Mellouli, l’accumulation de preuves qui obéit pourtant à des lois bien spécifiques, n’en devient du coup, pour la vox populi que doute et incertitude.
La justice finira par dire son mot au terme des investigations toujours en cours. S’il est avéré que les faits reprochés au policier et champion d’arts martiaux sont établis, il n’échappera pas à son destin. Sinon, si dans l’absolu, il est besoin de souligner l’absurdité des preuves à son encontre, il n’en sortira que grandi.
Mais, il n’y a pas de fumée sans feu. Les faits très graves que l’on lui reproche et qui puisent leurs origines dans les dires de deux plaignantes entendues à Marrakech et à Mohammedia ainsi que l’examen de la carte mémoire du téléphone de l’intéressé et qui ont conduit la DGSN à ouvrir cette enquête, ne sembleraient guère dénués de fondement.