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Selon ce document, qui représente la séquence complète des comptes non financiers et financiers en base 2007, la contribution des sociétés financières et non financières à la richesse nationale s’est sensiblement améliorée, passant de 43,1% en 2016 à 43,4% en 2017.
Premier producteur de la richesse nationale, elles ont disposé de 14,5% du revenu national brut disponible et « contribué pour 52% à l’épargne nationale et pour 56% à l’investissement (formation brute du capital fixe) », souligne le Haut-commissariat.
En amélioration de 0,4 point par rapport à l’année précédente, la contribution des ménages et ISBLSM s’est située à 29,7% du PIB. Tandis que « celle des administrations publiques s’est établie à 15,4% du PIB, en léger recul de 0,5 point par rapport à 2016 en raison d’une stagnation des salaires », indique également le HCP notant que les impôts nets de subventions sur la production et les importations se sont repliés de 0,2 point par rapport à 2016.
Analysant l’évolution du revenu national brut disponible (RNBD) en 2017, le Haut-commissariat note qu’il s’est établi à 1124,8 milliards de DH, ce qui correspond à une augmentation de 4,7%.
Selon les explications du HCP, « cette amélioration est due à l’augmentation du revenu brut disponible des administrations publiques de 6,9%, des ménages et ISBLSM de 4,2% et des sociétés (financières et non financières) de 3,2% ».
Au sens des comptes nationaux, les contributions des secteurs institutionnels au RNBD se sont ainsi situées à 62,5% pour les ménages et les ISBLSM; 23% pour les administrations publiques et 14,5% pour les sociétés dont 2,3% pour celles financières.
En ce qui concerne le revenu disponible brut (RDB) des ménages, il apparaît qu’il a enregistré une progression de 4,2% pour s’établir à 694,2 milliards de DH, constate le HCP précisant que la contribution de la rémunération des salariés à ce revenu a réalisé un bond de 47,6%.
Ainsi que le suggère l’arrêté des comptes nationaux, « le revenu mixte, y compris l’excédent brut du service de logement, a contribué au RDB des ménages de 42,1%, les revenus de la propriété nets, les prestations sociales et autres transferts nets de 26% », relève le Haut-commissariat qui note, cependant, un recul de 15,8% de la contribution des impôts sur le revenu et le patrimoine et les cotisations sociales au RDB des ménages.
Autre régression relevée, celle du taux d’épargne des ménages qui, avec 88% du revenu disponible brut des ménages affecté aux dépenses de consommation finale, a perdu 0,1 point pour se situer à 12,5% en 2017.
En détail, le Haut-commissariat relève que, « par habitant, le revenu disponible des ménages a atteint 19.917 DH en 2017 au lieu de 19.309 DH en 2016 enregistrant ainsi une hausse de 3,1% ».
Quant au pouvoir d’achat des ménages, il ressort qu’il s’est amélioré de 2,3 points en 2017. Ce, après la décélération des prix à la consommation observée l’année dernière et qui ont marqué une évolution de 0,8% au lieu de 1,6%.
D’autres éléments relevés dans ce tableau font état d’une amélioration de 6,7% de l’épargne nationale, qui s’est située à 306,9 milliards de DH en 2017, les sociétés financières et non financières ayant contribué pour 52%, les ménages et ISBLSM pour 29,3% et les administrations publiques pour 18,7%.
Par ailleurs, le Haut-commissariat relève que « la formation brute du capital fixe (FBCF) s’est située à 302,2 milliards de DH en 2017, en diminution de 0,3% par rapport à 2016 », soulignant que les sociétés (financières et non financières), que des chiffres placent au dessus des contributeurs avec 56% de la FBCF nationale en 2017, enregistre un recul de 1,8 point par rapport à l’année précédente. Et d’ajouter, s’agissant de la contribution des ménages et ISBLSM, que celle-ci a progressé de 25,6%, tandis que celle des administrations publiques de 18,4%.
Pour l’organisme public, « globalement le besoin de financement de la nation a été de 39,6 milliards de DH en 2017 et a représenté 3,7% du PIB au lieu de 4,3% une année auparavant ».
Ainsi qu’il l’explique, cette baisse est attribuée au recul du « besoin de financement des administrations publiques de 7,1 milliards de DH entre 2016 et 2017 et de l’augmentation de la capacité de financement des ménages (y compris les ISBLSM) de 1,3 milliard de DH et celle des sociétés financières de 474 millions de DH ».
Le HCP note toutefois un creusement des besoins de financement des sociétés non financières à 58,5 milliards de DH en 2017.