-
Abderrahim Mouziane : Le Maroc, sous le leadership de SM le Roi, est le pays arabo-islamique qui accorde le plus grand intérêt à Al-Qods Acharif
-
L’envoyé du Président du Conseil présidentiel libyen exprime les remerciements de son pays à SM le Roi pour le soutien constant à la cause libyenne et souligne l’importance du renforcement de l’UMA
-
Sahara marocain: La première vice-présidente de la Chambre des députés tchèque réaffirme la position de son pays en faveur du plan d'autonomie
-
Mobilisation de la FDT et de l’USFP pour la célébration de la Journée internationale du travail
-
Les ministres se relaient pour ressasser la même rengaine
Dans une déclaration à «Libé», Habib El Malki, membre du Bureau politique de l’USFP, explique qu’il ne suffit pas de rendre publics les noms des bénéficiaires de ces agréments pour éradiquer le phénomène de l’économie de rente. Et le président du Centre marocain de conjoncture d’ajouter : «La publication de cette liste est une opération qui doit être complétée par une vision globale définissant les mécanismes de correction pour une plus grande transparence ».
L’USFP a toujours lutté pour l’abolition de ces privilèges qui ont fait des fortunes et des richesses au sein d’une classe qui n’est souvent pas dans le besoin. « L’économie de rente est intimement liée à la politique de rente. Ces pratiques qui datent doivent obéir à l’avenir à des critères plus rationnels combinant l’économique et le social», explique Habib El Malki.
Il faut donc mettre en œuvre une stratégie globale pour lutter contre ce phénomène. Par conséquent, la lutte contre ces privilèges indus doit se faire non seulement dans le secteur des transports mais s’étendre à d’autres domaines comme l’exploitation des sables, la pêche hauturière ou encore les carrières.
Selon le membre du Bureau politique de l’USFP, «l’économie de rente n’est que l’expression de cadeaux distribués dans des moments particuliers n’obéissant à aucune rationalité. Sinon d’élargir la base sociale du système». Il est certain qu’elle a élargi également le fossé entre les riches et les pauvres, d’où les malaises de l’économie et de la société.