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En l’absence d’une quelconque réaction du ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, aux revendications des greffiers, la tension est appelée de à monter d’un cran dans les tribunaux. Ni les lettres adressées au chef du gouvernement, au ministre de l’Intérieur et à celui de leur département n’ont pu faire changer la situation des libertés syndicales qui n’a de cesse d’empirer depuis l’investiture du gouvernement actuel. Une offensive marquée aussi par les interventions musclées des forces de l’ordre, à plusieurs reprises, pour disperser les manifestations et tout mouvement de protestation aussi pacifique soit-il. Le bras de fer entre Mutapha Ramid et le SDJ continue donc de plus belle. Et les fonctionnaires de la justice sont décidés plus que jamais à défendre leurs droits et acquis, malgré la politique du bâton et de répression orchestrée par le ministre de la Justice et des Libertés, contre les secrétariats- greffe et particulièrement les militants intègres du Syndicat démocratique de la justice. Ces deux manifestations qui ne seront sûrement pas les dernières sont organisées pour protester contre les mesures injustes et inconstitutionnelles prises par le ministre de la Justice. A commencer par sa décision de déflaquer les jours de grève des salaires des grévistes. D’autres décisions arbitraires ont été prises, à savoir le boycott de tout dialogue avec le SDJ, le limogeage de manière abusive du responsable du secrétariat greffe du tribunal de Ksar Lakbir, Fakhreddine Benhaddou et l’exclusion du secrétaire général dudit syndicat, Abdessadek Saaidi, de l’émission Moubacharatan Maakoum.