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Forte demande de financements des pays de la zone MENA auprès de la Banque mondiale

Les fonds engagés par l’institution internationale ont atteint 6,3 milliards de dollars en 2018

Mardi 7 Août 2018

Les demandes de financements émanant des pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) auprès de la Banque mondiale ont atteint 6,3 milliards de dollars au 30 juin 2018.
Dans un rapport rendu public récemment, l’institution de Bretton Woods a indiqué que les financements engagés au cours de son dernier exercice budgétaire provenaient de deux sources.
D’un montant de 5,9 milliards de dollars, la première source de financement provenait de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) dont la mission consiste à assurer le développement dans les pays à revenu intermédiaire.
Le deuxième financement de 430 millions de dollars provenait de l’Association internationale de développement (IDA), une institution du Groupe Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres.
Dans un communiqué, l’institution internationale a relevé que les services intellectuels fournis par la Banque ont notamment consisté en un soutien aux pays à revenu élevé de la région, sous forme de services de conseil remboursables.
Ainsi, en plus des 6,3 milliards de dollars de nouveaux financements engagés durant l’exercice 2018, la Banque mondiale a indiqué avoir fourni un large éventail de travaux d’analyse destinés à aider les pays de la région à transformer leur économie et à poser les jalons d’une croissance inclusive et de la création d’emplois.
Il ressort ainsi du rapport de la Banque mondiale qu’un montant de 55 millions de dollars a été alloué aux différentes initiatives des Etats de la région MENA, au cours du dernier exercice.
«Ce programme a appuyé la diversification des économies et de promotion du développement du secteur privé tout en soutenant le développement humain à travers la réforme des services publics essentiels que sont notamment l’éducation, la santé et la protection sociale », a précisé la banque.
D’après le communiqué de l’institution internationale, la BM a notamment accordé en Afrique du Nord : 500 millions de dollars à l’Égypte afin de soutenir les réformes de l’enseignement public et 200 millions de dollars au Maroc en faveur d’un projet visant à rapprocher les agriculteurs des marchés.
Au Moyen-Orient, les  engagements de la Banque mondiale ont notamment porté sur les financements de «225 millions de dollars en faveur d’un projet d’extension du réseau de transport public destiné à la fois aux réfugiés syriens et aux communautés d’accueil au Liban; et 400 millions de dollars supplémentaires pour un projet d’urgence visant à reconstruire les infrastructures et à rétablir les services dans les régions d’Iraq reprises au groupe Etat islamique», renseigne le communiqué.
Ainsi que l’a souligné le vice-président de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Ferid Belhaj, la BM est déterminée à «aider la région à surmonter ses difficultés et à atteindre son potentiel, et nos investissements sont à la hauteur de cet engagement».
La banque, a-t-il poursuivi, mettra à l’avenir l’accent sur la situation des jeunes de la région, «en nous attachant en particulier à leur donner les moyens de se saisir du pouvoir des nouvelles technologies et de créer un secteur privé dynamique et innovant susceptible de devenir une nouvelle source de croissance et d’emplois».
A noter que «la stratégie de la Banque mondiale pour la région MENA a pour objectif de favoriser la paix et la stabilité en rétablissant la confiance des citoyens envers leurs gouvernements, en prônant une coopération régionale accrue, en renforçant les capacités à gérer les conséquences de l’instabilité et en soutenant dans la mesure du possible les efforts de redressement et de reconstruction», peut-on lire sur le site.
Des objectifs que la BM entend poursuivre «tout en étant bien consciente que les budgets nationaux sont soumis à des pressions extrêmes et que le secteur privé doit jouer un rôle nettement plus important dans le financement d’infrastructures clés», a précisé Ferid Belhaj.

Alain Bouithy

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