-
Le Japon réaffirme pour la troisième fois sa non-reconnaissance de l'entité séparatiste
-
Quand l'intrusion séparatiste tourne à l'humiliation diplomatique
-
Déclaration finale : Les Chefs d'Etat africains et du Japon saluent les initiatives africaines lancées par Sa Majesté le Roi en matière de climat et de migration
-
Mise en exergue de la Vision et des Initiatives de Sa Majesté le Roi en Afrique

Diplomatiquement et globalement, l’opération commanditée par les autorités algériennes a été loin de faire l’unanimité parmi les nations ayant un lien direct avec cette prise d’otages massive. Si d’aucunes se sont même montrées virulentes comme le Japon ou la Grande-Bretagne, d’autres par contre, ont été tout à fait conciliantes à l’image de la France voire même des U.S.A.
En effet, le président François Hollande estimait samedi que «l'Algérie avait eu les réponses les plus adaptées» et «qu’il ne pouvait y avoir de négociation avec les preneurs d'otages». Barack Obama, quant à lui, accusait les «terroristes» d'être responsables de la mort des otages et condamnait leurs actions.
La compassion française envers l’action des autorités algériennes à l’issue dramatique de cette prise d’otages massive où quelque soixante-dix personnes ont trouvé la mort, s’explique aisément par les intérêts français dans la région. L’ouverture du ciel algérien à l’Armée de l’air française pour lui permettre l’accès vers le Mali dans la guerre qu’elle dit ,mener contre le terrorisme, y est certainement pour beaucoup entre autres intérêts (gaz, fermetures des frontières à l’immigration par l’Algérie…).
La France par la voix de son président et celle de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, ne peut que caresser dans le sens du poil. Autre fait, le silence radio de la présidence algérienne est pour le moins intrigant. En effet, Hollande et Fabius n’ont certainement eu pour interlocuteurs que des généraux bien plus pressés d’en finir avec cette prise d’otages à la «militaire».
Une question d’honneur, quand on sait la concentration de soldats, alentours à ce site (près d’une centaine de milliers). Aussi sévir coûte que coûte à l’affront osé par des assaillants dont le chef de file était un Nigérien, du nom d’Abdoul Rahman al Nigeri du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) algérien s’imposait à l’évidence. Autre particularité, les terroristes dans le complexe gazier étaient en terrain conquis. Ils en avaient une parfaite connaissance, sans doute aidés en cela par des complicités internes.