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Fès, une ville millénaire au patrimoine universel


Nour-Eddine Oulabbes
Lundi 23 Mars 2015

Fès, une ville millénaire  au patrimoine universel
Dans le cadre de la promotion et de la  valorisation du patrimoine de Fès, le FPF a organisé la cinquième soirée des sessions dédiées au patrimoine de la cité idrisside 
Une rencontre-débat a eu lieu le 20 mars à l’amphithéâtre du lycée Moulay Idriss à Fès, à l’occasion du centenaire de sa fondation. Celle-ci porte sur des études scientifiques et des regards esthétiques pour mettre la lumière sur le trésor civilisationnel de cette ville impériale, révéler le secret de son patrimoine à la fois exceptionnel et authentique et  fédérer les efforts  afin d’aboutir à la sauvegarde et la mise en valeur de cet héritage ancestral considéré comme levier de développement durable de la ville.
La séance académique de ladite soirée qui a été animée par  Mohammed El Idrissi, Nadhir des Habous et Mohammed Lebbar, universitaire, a porté sur le rôle des Habous et coutumes des Fassis pour assurer la cohésion sociale à l’intérieur des remparts. Comme elle a concerné une étude d’un cas concret à travers la projection d’un film documentaire sur l’état des lieux du monument Bimaristan Sidi Fraj,  établissement hospitalier conçu sur le type des hôpitaux musulmans.
Lors de son intervention, Mohammed El Idrissi a mis en exergue les différents types de Habous ainsi que le rôle joué entre autres, par les habous, établissements publics et œuvres d’intérêt général dotés de revenus importants. Ce sont souvent des écoles coraniques des établissements de santé ou d’enseignement traditionnel, qui se trouvent au sein de la capitale spirituelle pour refléter les valeurs islamiques et pérenniser la solidarité sociale, mais également contribuer à la prospérité de la ville.
Dans le même contexte , Mohammed Lebbar a mis le point sur les fonctions de ces établissements comme la bâtisse Abihbassa pour héberger les personnes âgées, Dar Chyeukh réservée au mariage des non-voyants, ou encore, le verger Bab Bni Msafer  dédié aux démunis, ainsi que la réalisation d’un nombre non négligeable d’ouvrages publics servant d’infrastructure à la ville, tels les canaux d’adduction d’eau potable et un ensemble de fondouks, boutiques, fours et hammams pour créer l’emploi et générer des revenus.
Pour terminer en beauté la cinquième édition, l’Association Darqaouia d’art Samaâ et Madih   s’est produite au grand bonheur du public présent lors de cette soirée. 
Il est, par ailleurs, à rappeler que la quatrième édition a été organisée le 30 avril 2014 sous le thème « La mémoire de Fès à travers l’art du Malhoun ».  





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