Et c’est donc de gaieté de cœur que l’on prie l’ami Abdellah de s’exprimer également en toute… Libé, tout en faisant de notre mieux pour que « traduire » ne soit pas assimilé à « trahir ».
« La maire de Rabat, écrit-il, Asmaa Ghlalou, a manqué de respect à Elhassan Lachguar à qui elle avait d’ailleurs usurpé la fonction qu’elle occupe aujourd’hui. L’on se gardera de revenir là-dessus pour en rappeler les dessous. C’est que madame la maire s’adressant à Elhassan Lachguar a sorti un « Tu as disparu pendant un an ».
Celui-ci, connu d’ailleurs pour son flegme et sa moralité a, dans une intervention raffinée, débattu du programme d’action de la Ville. Mais ce n’était pas à l’évidence du goût de la mairesse.
Lachguar junior a, pour sa part, choisi de ne pas riposter à celle qui, dans son élan, est allée jusqu’à entrer en confrontation avec des membres de la majorité.
Poussant les choses plus loin encore, la même maire, connue pour sa versatilité et qui, à coup sûr, ne se voyait, même pas en rêve, être à la tête d’un Conseil de loin plus grand qu’elle, a cherché à provoquer les représentants de la gauche au Conseil qui, en réaction à sa suffisance et à son arrogance, ont préféré se retirer.
« Mon conseil à vous, madame la maire, c’est de respecter les élus, et ce avant une dissidence de votre majorité. Et là, il sera inutile que vous nourrissiez quelque sentiment de regret que ce soit». En plein dans le mille Ssi Abdellah.
Comme quoi, il y a une sacrée différence, ciel et terre, entre ceux et celles imprégnés de nobles valeurs puisqu’ils et elles ont grandi avec et les autres, ceux ou celles qui se sont trouvés là où ils sont sans savoir trop ni comment ni Sans vergogne, sans scrupules pourquoi…
Par Mohamed Benarbia