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Le Premier secrétaire a également affirmé que «malgré les multiples discours Royaux appelant à la transparence des élections et à ce qu’elles se déroulent dans de meilleures conditions, nous constatons que les déclarations de membres de la coalition gouvernementale ne sont pas de nature à rassurer l’opinion publique ».
« Nous avons le sentiment que le lancement de cette opération atteste du fait que les choses n’ont pas changé», a-t-il souligné.
Driss Lachguar a mis également à nu les comportements antidémocratiques de certains partis de la majorité dont « des ministres, y compris des secrétaires généraux de partis, qui tentent de coopter certains candidats de l’opposition ou de faire pression sur eux afin qu’ils démissionnent de leurs formations politiques initiales en vue de se présenter sous les couleurs des partis du gouvernement ».
Mais le paradoxe tient au fait que la majorité gouvernementale, partie chargée de préparer les élections, met en doute la transparence des élections législatives du 7 octobre 2016, ce qui constitue « une forme de chantage». Ce que des partis de l’opposition ont également constaté.
Les dirigeants de ces partis ont ainsi mis en garde contre l’instrumentalisation du Parquet à des fins électoralistes et se sont interrogés sur le timing des enquêtes diligentées contre plusieurs candidats à l’approche des élections. Cette manœuvre vise à semer la zizanie et à influer sur le cours des élections.
A l’issue de ses travaux, la Commission ministérielle chargée des élections a décidé à ce propos de geler toutes les poursuites et ne reprendre les procédures y afférentes qu’à la fin des élections du 7 octobre 2016.
La Commission a également décidé de mettre fin à l’exploitation par les ministres de la majorité ou les présidents des communes des cérémonies d’inauguration des projets ou des ressources de leurs départements ou de leurs communes à des fins électoralistes. Cette décision a suscité l’ire des partis de la majorité.
Il convient de rappeler que les partis de l’opposition ont été représentés à cette réunion par leurs dirigeants, à savoir Driss Lachguar (USFP), Ilyas El Omari (PAM), Mohammed Sajid (UC), Hamid Chabat (PI), alors que les partis de la majorité ont été représentés non seulement par leurs dirigeants, mais aussi par des ministres et des présidents de groupes parlementaires.