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Les ministres se relaient pour ressasser la même rengaine
Selon l’agenda des réunions des commissions parlementaires de la Chambre des représentants, le vote du projet de loi 83-13 complétant la loi relative à la communication audiovisuelle est programmé ce mercredi 22 octobre à 15 heures. Et ce week-end, les partenaires ont déjà fait savoir leurs profondes divergences sur la question de l’interdiction des jeux dans les médias.
Au-delà de la vision idéologico-religieuse des islamistes du gouvernement, l’adoption d’un tel amendement aura pour conséquence directe la mort assurée de la Marocaine des jeux et du Fonds national de développement du sport. « Ce sont la communication et la publicité qui permettent le développement de notre activité et partant le financement du sport national. A cela il convient d’ajouter que le rôle que nous a confié l'Etat marocain est de lutter contre le jeu clandestin en canalisant les joueurs vers un secteur légal et responsable.
Si nous disparaissons des médias, nous n'allons plus canaliser les joueurs vers une offre légale et ils se tourneront vers les jeux clandestins qui sont extrêmement addictifs, créant ainsi un grave problème de santé publique », explique une source proche de la Marocaine des jeux.
Mohamed Ouzzine, le ministre de la Jeunesse et des Sports, est directement visé par l’interdiction de la publicité des jeux dans les médias. Le Fonds national de développement du sport est le bras financier du département auquel préside ce ministre haraki. «La politique de développement des sports passe par un tel fonds. La disparition de la publicité relative aux jeux conduirait inévitablement à la disparition de ce fonds et donc à toute stratégie de développement du secteur du sport », commente ce proche collaborateur de Mohamed Ouzzine. Il y a fort à parier que le ministre de la Jeunesse et des Sports ne laissera pas faire. D’autant qu’il devra présenter un bilan à la fin de cette mandature.
Au PPS, la consigne est formelle : les députés ne voteront pas en faveur de cet amendement. « Il ne faut pas oublier que le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdallah, s’est occupé du dossier des cahiers des charges après que Mostafa El Khalfi a été invité à revoir sa copie », rappelle ce député du parti fondé par Ali Yata.
Du côté du Rassemblement national des indépendants, le nouveau partenaire de la majorité, c’est le même refus de l’amendement des islamistes qui est affiché. Salaheddine Mezouar a été tenu informé samedi 18 octobre du projet de coup de force du ministre PJD El Khalfi. Très vite, la décision a été prise : pas question pour les troupes de Mezouar de laisser faire ce nouveau coup de force.
Alors que les islamistes au pouvoir entendent creuser le sillon du projet de société qui est le leur, une nouvelle fissure de la majorité fait son apparition. La coalition gouvernementale affiche ses désaccords au grand jour. Et en cette année résolument électorale, cela ne fait que commencer.