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Rien ne va plus entre Younès Mégri et son neveu, le jeune artiste Nasr Mégri. Membres de l’une des plus célèbres familles artistiques au Maroc, ils se donnent la réplique depuis 2016, par médias et réseaux sociaux interposés. Deux générations qui ne sont tout simplement pas sur la même longueur d’onde, même si Nasrullah Mégri est resté sur la lignée artistique des frères Mégri et n’a pas choisi la voie facile de la mouvance juvénile actuelle.
Et c’est le même sujet qui fâche qui revient encore une fois, à savoir celui de la relève. Il provoque ainsi la dernière sortie de Nasr Mégri (fils de Hassan Mégri, cofondateur du groupe Frères Mégri) via un live sur sa page Facebook à travers lequel il adresse un message à son oncle Younès. A travers ce deuxième live du genre, Nasr charge Younès, l’accusant de saper sa carrière et de lui «mettre les bâtons dans les roues».
Cette affaire, mettant aux prises les deux artistes, a un lien avec le dernier entretien qu’a eu Younès Mégri avec une chaîne de télévision arabe, et dans lequel il a affirmé que la carrière du groupe Mégri est terminée et qu’il n’y aurait pas de relève au sein de la famille, à l’exception de quelques tentatives de certains jeunes. « Je ne comprends pas pourquoi tu agis ainsi. Pourquoi tu me livres cette guéguerre et si j’étais encore en train d’essayer de tenter ma chance, comment ai-je pu remporter tous ces prix au Maroc comme à l’étranger (montrant un ensemble de trophées) et comment expliquer la confiance dont je jouis de la part des organisateurs au Maroc et ailleurs?», s’interroge Nasr dont la dernière chanson «Sa3a dour» a enregistré près d’un million et demi de vues sur YouTube.
Le jeune chanteur est allé plus loin en rappelant à son oncle sa première visite artistique, chez lui, afin de partager une nouvelle chanson qu’il venait de composer. « Tu te rappelles, j’avais 16 ans quand je suis venu chez toi à la maison pour te faire part de ma première chanson que j’avais moi-même composée. A l’époque tu avais réagi à l’appel d’une tante présente de m’aider en disant : il va se débrouiller tout seul, je ne vais pas l’aider », raconte-t-il sur un ton amer et désolant.
A l’affirmation de Younès sur la chaîne arabe que les jeunes reprennent les mêmes refrains, Nasr lui réplique en prenant la défense de toute une jeunesse : « Pourquoi déclares-tu à des chaînes étrangères que le Maroc ne compte pas aujourd’hui d’artistes à la hauteur, et qu’il n’y a que des figures qui changent avec les mêmes types de chansons, bien que dans la réalité, plusieurs d’entre eux ont remporté des compétitions arabes et même mondiales?».
Un conflit entre générations, cela se comprend, car il existe un peu partout, sauf que les vétérans ont toujours la responsabilité, sinon le devoir, de passer le flambeau aux jeunes.
Et c’est le même sujet qui fâche qui revient encore une fois, à savoir celui de la relève. Il provoque ainsi la dernière sortie de Nasr Mégri (fils de Hassan Mégri, cofondateur du groupe Frères Mégri) via un live sur sa page Facebook à travers lequel il adresse un message à son oncle Younès. A travers ce deuxième live du genre, Nasr charge Younès, l’accusant de saper sa carrière et de lui «mettre les bâtons dans les roues».
Cette affaire, mettant aux prises les deux artistes, a un lien avec le dernier entretien qu’a eu Younès Mégri avec une chaîne de télévision arabe, et dans lequel il a affirmé que la carrière du groupe Mégri est terminée et qu’il n’y aurait pas de relève au sein de la famille, à l’exception de quelques tentatives de certains jeunes. « Je ne comprends pas pourquoi tu agis ainsi. Pourquoi tu me livres cette guéguerre et si j’étais encore en train d’essayer de tenter ma chance, comment ai-je pu remporter tous ces prix au Maroc comme à l’étranger (montrant un ensemble de trophées) et comment expliquer la confiance dont je jouis de la part des organisateurs au Maroc et ailleurs?», s’interroge Nasr dont la dernière chanson «Sa3a dour» a enregistré près d’un million et demi de vues sur YouTube.
Le jeune chanteur est allé plus loin en rappelant à son oncle sa première visite artistique, chez lui, afin de partager une nouvelle chanson qu’il venait de composer. « Tu te rappelles, j’avais 16 ans quand je suis venu chez toi à la maison pour te faire part de ma première chanson que j’avais moi-même composée. A l’époque tu avais réagi à l’appel d’une tante présente de m’aider en disant : il va se débrouiller tout seul, je ne vais pas l’aider », raconte-t-il sur un ton amer et désolant.
A l’affirmation de Younès sur la chaîne arabe que les jeunes reprennent les mêmes refrains, Nasr lui réplique en prenant la défense de toute une jeunesse : « Pourquoi déclares-tu à des chaînes étrangères que le Maroc ne compte pas aujourd’hui d’artistes à la hauteur, et qu’il n’y a que des figures qui changent avec les mêmes types de chansons, bien que dans la réalité, plusieurs d’entre eux ont remporté des compétitions arabes et même mondiales?».
Un conflit entre générations, cela se comprend, car il existe un peu partout, sauf que les vétérans ont toujours la responsabilité, sinon le devoir, de passer le flambeau aux jeunes.