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Si le PAM se prépare à un changement de statuts au niveau organisationnel, il faut également s’attendre à un débat sur son identité politique. Un virage à gauche sera-t-il amorcé ? « C’est toute la question qui se pose pour un parti qui s’est construit électoralement en prenant appui sur les notabilités locales et pas vraiment sur un projet de société », explique cet observateur de la chose politique. Le retour en grâce de fondateurs du mouvement pour tous les démocrates, d’anciens détenus politiques qui ont accompagné les premiers pas en politique de ce parti est annoncé. Sera-t-il effectif? Seul le déroulé des assises suprêmes du Parti authenticité et modernité le dira. Toutes les instances seront donc renouvelées. Du bureau politique au conseil national, les candidats rongent leur frein et trépignent d’impatience. « Il ne faut surtout pas perdre de vue que la composition de ces différentes instances va indiquer la tendance. L’on saura à peu près quelle voie cette formation politique est en train d’emprunter », soutient cet ancien Pamiste qui a préféré se mettre en retrait.
en fumée
Depuis les législatives organisées à l’ombre de la Constitution adoptée en 2011, le PAM a fait vœu de «normalisation». Parvient-il pour autant à être un parti comme les autres ? Pas sûr, sachant que chacune des sorties de ses dirigeants fait polémique. Et c’est précisément à cette aune qu’il faut aujourd’hui lire ce que sera le prochain leadership de cette formation politique.
Le personnel politique est comme tenu en haleine. Les islamistes au pouvoir vivent à leur manière, c'est-à-dire très mal, le suspense de l’élection du futur secrétaire général d’un parti-meilleur ennemi. La chronique politique, elle, fait et défait les listes de candidats potentiels.
En fait, deux candidatures dessinent deux scénarios différents. Mustafa Bakkoury, le secrétaire général sortant, pourrait rempiler pour un second mandat, à condition de quitter la présidence de la région Casablanca-Settat. Selon nos informations, celui qui est également patron de Masen ferait part cette semaine de sa décision définitive. S’il se confirme, le choix de Bakkoury sera celui de la continuité alors que les législatives auront lieu dans quelques mois à peine. Les plus hardis, spécialistes de l’analyse prospective, n’excluent pas une majorité rassemblant PJD-PAM, mettant en avant la personnalité consensuelle de Mostafa Bakkoury.
Le deuxième scénario met en scène Ilyass Omari, l’actuel secrétaire général adjoint du PAM. L’homme ne cache pas son envie d’y aller, « si Bakkoury se fait porter pâle ». Un tel scénario pourrait durcir la riposte « moderniste » si le PJD revenait au pouvoir.
Reste enfin la théorie du troisième homme plus hypothétique que jamais. Un temps présenté comme le profil providentiel à la tête du PAM, Aziz Akhennouch a vite fait de démentir de telles prétentions.