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En effet, cette décision qui revêt une grande importance pour l’ensemble du personnel de la santé a été prise lors de la réunion qui a eu lieu mercredi à Rabat entre le ministre de la Santé Houssein El Ouardi et les représentants des quatre syndicats les plus représentatifs du secteur, affiliés à la FDT, CDT, UGTM et UNTM.
A l’issue de cette réunion, le ministre de la Santé s’est engagé à prendre toutes les dispositions et mesures de nature à atténuer la tension au sein du secteur et parmi les étudiants des Instituts de formation aux carrières de santé (IFCS).
Contacté par nos soins, le secrétaire général du Syndicat national de la santé publique, Mohamed Dahmani, nous a déclaré que « cette réunion à laquelle a appelé le ministre de la Santé a été caractérisée par la franchise et la transparence et a constitué une occasion propice pour parvenir aux solutions appropriées à même de surmonter cette situation de crise que vit le secteur».
Par ailleurs, une autre réunion aura lieu mercredi prochain à partir de 15h entre Houssein El Ouardi et lesdits syndicats, et ce pour opérationnaliser les dispositions de l’accord du 5 juillet 2011 et débattre des préparatifs des prochaines Assises nationales sur la santé, a-t-il poursuivi.
De même qu’il sera procédé à la signature par les ministres de la Santé et de l’Emploi d’un accord obligeant les élèves des instituts privés de formation des infirmiers à passer leurs examens dans les instituts de formation aux carrières de santé relevant du ministère de la Santé tout en veillant à ce que ces instituts privés soient contrôlés par les autorités publiques tant au niveau des programmes qu’à celui de l’encadrement et de la formation .
Autres engagements à même de faire retomber la tension au sein du secteur, le ministre s’est engagé à mettre en application un certain nombre de projets de textes de loi restructurant la profession d’infirmier concernant notamment le statut des infirmiers, l’adoption du système LMD (Licence-Master-Doctorat), ainsi qu’une loi régissant l’exercice de la profession d’infirmier.
Les nombreuses revendications qui sont toujours en suspens, et ce depuis juillet 2011, concernent la révision des indemnités de la garde et de l’astreinte, l’augmentation de celles accordées aux internes et résidents, la révision de la loi régissant les CHU avec la représentativité de l’ensemble des catégories au Conseil d’administration des CHU, la révision des indemnités des médecins exerçant dans la santé communautaire et la nomination d’un président de la Fondation Hassan II pour la promotion des œuvres sociales.
Entre autres revendications qui sont dans l’attente d’être satisfaites figurent l’instauration d’une indemnité professionnelle de 700 DH dans les zones éloignées, la création d’une instance nationale d’infirmiers, la révision du statut des techniciens et des administrateurs et l’instauration de primes de rendement pour toutes les catégories.