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Mardi dernier, rappelle-t-on, la police avait sévèrement tabassé Oussimouh Lahcen, journaliste à Al Ahdat Al Maghribia, Mourad Bourja et Mouaiss de l’agence AIC Presse et Ahmed Jourfi, photographe du journal Assabah alors qu’ils couvraient une manifestation du Mouvement du 20 février. Le SNPM avait condamné l’intervention musclée de la police et appelé à une manifestation devant le siège de ministère de Ramid à l’occasion de la Journée nationale de l’information. Une fois la manifestation commencée, Mustapha Ramid est sorti du siège de son département pour rester quelques minutes aux côtés de Younès Moujahid, secrétaire général du SNPM et de son adjoint Abdellah Bekkali.
« Le ministère est là, mais où est la liberté ?», « Assez de slogans, nous voulons la liberté ». Deux slogans parmi d’autres que les manifestants ont scandés à tue-tête devant Mustapha Ramid. Une manière de lui rappeler qu’il est à la fois ministre de la Justice et aussi des Libertés.
Lors de cette manifestation, les journalistes n’étaient pas seuls. Plusieurs personnalités politiques, syndicales et des activistes des droits de l’Homme ont tenu à soutenir leurs revendications. Etaient présents à cette manifestation Abderrahman Benamor (secrétaire général du Parti de l’avant-garde socialiste et démocratique), Khalid Soufiani (avocat), Mustapha Mouatassim (président d’Al Badil Al Hadari) et Abdelhamid Amine (vice-président de l’AMDH). Des membres du bureau national du Syndicat démocratique de la justice (Abdessadek Essaidi, Charifi Alaoui et d’autres) ont également participé à cette manifestation.
Younès Moujahid, secrétaire général du SNPM, a condamné dans une courte allocution à la fin de cette manifestation, le recours itératif et systématique par les forces de l’ordre à la violence contre des journalistes et photographes de presse lors de leur couverture des manifestations et autres sit-in. Il a rappelé également que le syndicat a, à maintes reprises, saisi le département de l’Intérieur, de la Justice et des Libertés et de la Communication, sans toutefois obtenir de réponse.
Lors d’un colloque organisé après l’incident de mardi dernier, le ministre de la Communication, Mustapha Khalfi, avait seulement fait part de ses regrets comme s’il était un simple citoyen et non un ministre en exercice.
Cette fois-ci, la police s’est contentée de surveiller de loin la manifestation qui s’est dispersée vers 18 heures dans le calme et sans heurts.