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Demande de l’ouverture d’une enquête sur la situation de prisonniers dans les camps de Tindouf


Mercredi 2 Septembre 2015

L'Instance nationale des droits de l'Homme, section de Laâyoune, a appelé le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) à ouvrir une enquête sur la situation des prisonniers dans les camps de Tindouf, sur le sol algérien.
Dans une lettre adressée au Haut-commissaire aux droits de l'Homme, dont copie est parvenue à la MAP, l'Instance, après avoir pris connaissance de témoignages audiovisuels et de récits relayés par les médias sur des cas d’oppression, de torture et de confiscation de la liberté d'opinion contre des prisonniers de "Dhibia", dans les camps de Tindouf au sud algérien, exprime sa profonde inquiétude et sa grande préoccupation face à ces pratiques flagrantes de violation des droits humains.
Dans sa lettre, l'Instance affirme que la responsabilité de l'Algérie est engagée devant la communauté internationale face aux exactions et atteintes aux droits de l'Homme commises sur son territoire et qu'Alger ne peut se défausser de la responsabilité pénale découlant de ces pratiques. Et de rappeler que les exactions du "Polisario" dans les camps de Tindouf constituent une flagrante violation des engagements de l'Algérie vis-à-vis du droit international.
Partant de la responsabilité morale du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), notamment les pouvoirs de surveillance accordés en vertu de son statut de 1958, le Haut-commissaire aux réfugiés a pour mission de veiller à la protection des réfugiés conformément à ses prérogatives, rappelle l'instance dans sa lettre.
En vertu de sa responsabilité dans la défense des droits des détenus des camps de Tindouf à une vie digne et à être protégés contre toutes sortes d'exactions, l'Instance nationale des droits de l'Homme, section de Laâyoune, demande au HCDH d'ouvrir une enquête urgente sur les cas de torture et de privation de liberté et de définir les responsabilités pénales au sujet de ces exactions tout en veillant à lever toute confusion concernant le référentiel juridique appliqué dans ces camps.
Et d'appeler l'organisation onusienne à prendre toutes les dispositions à même de garantir la protection des prisonniers, notamment ceux qui ont témoigné de leur calvaire dans le centre de détention "Dhibia", en plus de l'interpélation du gouvernement algérien, responsable légal des camps de Tindouf installés sur son territoire.


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