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L’enveloppe allouée, qui couvrira la période 2021-25, « devrait considérablement renforcer les mesures de soutien à l’adaptation et à la résilience », a indiqué l’institution financière internationale soulignant que ce nouveau plan constitue également un changement d’échelle remarquable de ses ambitions.
Dans un communiqué publié récemment, la BM a précisé que le montant arrêté sera composé pour moitié environ de financements directs de la Banque mondiale (BIRD/IDA), les 100 milliards restants étant constitués de financements directs de la Société financière internationale (IFC) et de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) ainsi que des fonds privés mobilisés par le Groupe.
En outre, « en portant le soutien financier direct aux mesures d’adaptation à près de 50 milliards de dollars par an pour la période 2021-25, la Banque mondiale va, pour la première fois, leur accorder la même importance qu’aux investissements visant à réduire les émissions de gaz à effets de serre », a-t-elle affirmé.
Ainsi que l’a souligné l’institution, ces nouveaux financements seront garants du caractère systématique des mesures d’adaptation, assurant qu’elle va mettre au point un système d’évaluation pour suivre les progrès réalisés dans le monde et pousser à l’action.
Concrètement, « il s’agira notamment d’améliorer la fiabilité des prévisions, les systèmes d’alerte précoce et les services d’information sur le climat afin d’aider quelque 250 millions d’habitants dans 30 pays en développement à mieux anticiper les risques climatiques », a relevé la BM.
Par ailleurs, l’institution a assuré que « les investissements attendus contribueront à déployer des systèmes de protection sociale plus réactifs dans 40 pays et à financer des investissements dans une agriculture climato-intelligente dans 20 pays », rappelant au passage que les nouveaux objectifs sont ancrés dans le Plan d’action sur le changement climatique adopté en 2016 par le Groupe de la Banque mondiale.
Il est à souligner aussi que la BM a accordé cette année 20,5 milliards de dollars de financements climatiques, « un montant record qui double les engagements pris un an avant l’Accord de Paris et lui permet d’atteindre avec deux ans d’avance l’objectif qu’elle s’était fixé pour 2020 », a-t-elle rappelé promettant que l’institution continuera d’intégrer la question climatique dans toutes ses opérations.
Pour cela, l’institution a affirmé qu’elle «s’attachera à examiner chaque projet en fonction de son impact sur le climat et à concevoir des mesures d’atténuation adaptées, mais aussi à indiquer les chiffres bruts et nets d’émissions de gaz à effets de serre et à appliquer à tous ses investissements un prix du carbone virtuel ».
En vue de renforcer l’impact global à l’échelle des pays, la BM a promis qu’elle soutiendrait la prise en compte des enjeux climatiques dans la planification des politiques et la définition des investissements et dans les phases de mise en œuvre et d’évaluation. Elle a également promis d’aider une vingtaine de pays « à appliquer et actualiser leurs contributions nationales et s’engagera davantage aux côtés des ministères des Finances pour concevoir et mettre en œuvre des politiques transformatrices reposant sur des mesures à faible intensité de carbone ».
Et de préciser que ses actions s’articuleront autour de trois secteurs clés : énergie, villes et alimentation et utilisation des terres.