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De l’avis de plusieurs opérateurs dans le secteur et d’associations écologiques, ces barques clandestines dont le nombre est estimé à plus de 4000, représentent un réel danger pour la richesse halieutique de la région. La prolifération de ces barques clandestines se fait devant l’indifférence des responsables qui sont censés organiser le secteur et combattre les réseaux mafieux tout au long des côtes de Dakhla. Leur intervention reste rare et occasionnelle comme à la veille de l’ouverture de la saison de pêche du poulpe qui débute le 16 novembre, une délégation est arrivée samedi pour visiter quelques sites de pêche comme celui de Tchika. Trop protocolaire. Pour préserver le poulpe et protéger la richesse dans ces côtes, il faut installer un système de surveillance et doter la gendarmerie et la marine du coin de moyens pour lutter contre une mafia bien équipée et parfois protégée.