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Contestant les décisions iniques de Benkirane, le SNESUP recourt à la grève

Le Supérieur débraye les 23, 24 et 25 septembre


Larbi Bouhamida
Samedi 13 Septembre 2014

Contestant les décisions iniques de  Benkirane, le SNESUP recourt à la grève
La rentrée universitaire 2014-2015 s’annonce  chaude et agitée. Les enseignants-chercheurs  du SNESUP comptent observer une grève nationale de 72h, et ce les 23,24 et 25 septembre courant. 
 A travers ce débrayage décidé par la Commission administrative du SNESUP, ils comptent   protester  pour faire valoir leurs droits, vu le dialogue de sourds qui persiste entre eux et la tutelle et le nombre de revendications en suspens.
Dans un communiqué rendu public par son bureau national,  le SNESUP a  fait savoir que cette décision a été prise après avoir épuisé tous les moyens de dialogue avec le ministère de l’Enseignement supérieur. 
Pour préparer dans de bonnes conditions cette action de contestation, le Conseil de coordination national et la Commission administrative  tiendront  leurs réunions respectives les 11 et 12 octobre, et ce pour prendre les mesures appropriées à même de défendre au mieux l’université publique marocaine un enseignement de qualité, notamment pour les couches populaires et le cahier revendicatif des enseignants dans sa globalité. 
Le SNESUP a réitéré  dans ledit communiqué son rejet du projet du ministère de tutelle visant la révision de la loi n°00-01 et du statut des enseignants-chercheurs, lesquelles mesures porte atteinte à l’Université publique qui a joué pendant des décennies le rôle d’ascenseur social. 
Il n’a pas manqué  également  d’exprimer son refus à propos de la présidence de l’Agence chargée d’évaluer la qualité de l’enseignement supérieur  et de la recherche scientifique par  le chef du gouvernement considéré comme une atteinte à l’indépendance de cette instance. 
Tout en exprimant son attachement à défendre les doléances des enseignants du supérieur, le SNESUP a appelé à résoudre les problèmes des Centres pédagogiques  régionaux, du Centre des inspecteurs de l’enseignement, du Centre d’orientation  et planification pédagogique, entre autres, et à inclure les années travaillées au titre de Service civil dans l’ancienneté, requête que rejette obstinément le département de tutelle.  Enfin, le syndicat   conteste tout changement de l’âge de retraite concernant les enseignants-chercheurs après avoir décidé de le généraliser pour cette catégorie à 65 ans en date du 29 avril 2011.



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