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Dans son film, la diversité des contes africains propres à chaque pays ou à chaque région est un bonheur pour le spectateur. Les histoires, les couleurs, les formes, et les sonorités africaines nous transposent comme par enchantement dans un monde merveilleux et fantastique. Le conte en film d'animation conserve tout son aspect ludique en procurant un maximum de joie et de curiosité. La diction du conteur, les décors fabuleux et la musique appropriée prodiguent une réelle élévation chez les spectateurs.
Pour Djilali Beskri, "les contes africains sont un fait de manifestation culturelle de la société traditionnelle. Ils reflètent les valeurs authentiques de l’Afrique, un mode d’expression, de communication, de pensée et un art en soi". "Il s'agit d'une autre façon qui permet de mieux comprendre le monde africain, sa vision de l’univers, son concept religieux, sa notion de l’homme, des êtres et des choses", explique le réalisateur algérien, tout en soulignant que "l'animation est un travail d'équipe, il y a ceux qui pensent, ceux qui créent, ceux qui s'appliquent et il y a aussi ceux qui veillent au bon déroulement, une réussite en animation ne peut être que collective".
Notons enfin que l'édition actuelle du FICAM se poursuit jusqu'au 22 courant, avec au programme plusieurs projections de films d'animation et des dizaines de rencontres, tables rondes et master class ouvertes au grand public. Cette édition a, par ailleurs, rendu hommage à deux sommités du cinéma d'animation, "pour leur contribution à l'enrichissement du domaine cinématographique. Il s'agit du réalisateur américain David Silverman, invité d'exception et du Français Michel Ocelot, invité d'honneur.