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« Nous avons été surpris et étonnés par la publication par un pseudo «fkih» d’une vidéo appelant ouvertement à la liquidation d’un journaliste, M. Mokhtar Larhzioui, pour avoir simplement exprimé une opinion personnelle concernant les libertés individuelles garanties aussi bien par les textes législatifs nationaux que par les conventions internationales des droits de l’Homme.
Aussi, tenons-nous à condamner énergiquement ce comportement foncièrement fasciste, terroriste, illégal, criminel et irresponsable.
Et à l’occasion, nous appelons toutes les forces vives de la nation à se solidariser pour contrecarrer ce genre de pratiques rétrogrades, et invitons le gouvernement et la Justice à assumer leurs responsabilités pour la défense et la sauvegarde des lois et des libertés de création et d’expressions publiques garanties par la Constitution et par la législation en vigueur dans notre pays », peut-on lire dans un communiqué de la CNPF.
La réaction du Syndicat national de la presse marocaine ne s’est pas fait attendre. Un communiqué du SNPM condamne également cette incitation au crime et cette mise en danger de notre confrère Mokhtar Larhzioui. Le SNPM exprime sa solidarité et son soutien au rédacteur en chef d’Al Ahdat Al Maghribia. Le syndicat considère que l’appel de Nhari va à l’encontre des droits humains et de la liberté d’expression. Et on apprend en dernière minute que le parquet d’Oujda s’est saisi de l’affaire et qu’une instruction a été demandée par le procureur du Roi à Oujda.