-
Nabil Charrat : La formation, un prérequis pour la valorisation du patrimoine musical marocain
-
L’expérience du Maroc contre la corruption exposée lors d’un forum au Caire
-
Le rapport d’AI pour 2023, une preuve supplémentaire de son acharnement systématique contre le Maroc
-
Vagues de chaleur et nuits irrespirables pour MENA
-
Les opportunités d'investissement au Maroc mises en avant lors d'une table ronde
Le projet de la Grande mosquée de Strasbourg imaginé depuis les années 90, a pris énormément de temps à se dessiner. Quoique sa mise en œuvre ait bénéficié du régime concordataire de l'Alsace-Moselle spécifique à cette région, à cause de divergences entre courants musulmans, elle a connu un retard conséquent d'une douzaine d'années avant de voir enfin le jour.
Mais cette grandiose réalisation n'a pas fait que des heureux. Le Front national s'est, évidemment une fois de plus, insurgé en donneur de leçons et a critiqué « les financements extérieurs sur le territoire français » pour de tels projets qui, selon le parti d'extrême droite, « permettent des intrusions et des pressions incontrôlables».
Manuel Walls a, devant le parterre d'invités, rappelé que la laïcité était le bien commun et le trésor de la France et indiqué que l'islam avait toute sa place dans l’Hexagone, saluant au passage la sagesse de la communauté des musulmans français. Le ministre socialiste, à l'occasion, ne s'est pas privé de commentaires acerbes envers Marine Le Pen en réponse à ces propos racistes et de détestation. « Marine Le Pen fait mal à la France. Elle ne peut se targuer d'aucun brevet de laïcité. Elle est une incendiaire qui crie 'Au feu' ».