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Le responsable espagnol a fait cette déclaration lors d’une réunion de la Commission des affaires extérieures du Sénat tenue jeudi dernier, a rapporté l’agence Europa Press.
Il a, cependant, assuré que le gouvernement espagnol est convaincu que le Maroc « pourra canaliser d’une manière satisfaisante » les demandes et les revendications de la population de la région du Rif, « dans le cadre du respect de sa Constitution et des lois marocaines».
Il a mis en exergue le fait que le gouvernement marocain a consenti des efforts pour satisfaire les revendications sociales de la population de cette région.
M. Castro a également souligné que l’Espagne suit avec attention ces mouvements de protestation, car Madrid considère le Maroc comme « un pays ami, voisin et partenaire stratégique ».
Quant au sujet relatif à la décision du Maroc d’interdire l’accès à son territoire du prêtre jésuite Esteban Velasquez pour prosélytisme, le ministre espagnol a mis en avant qu’il s’agit là d’une question bilatérale entre Rabat et le Vatican, tout en assurant que cette interdiction relève essentiellement d’« activités pastorales » et non en tant que citoyen espagnol, selon l’agence espagnole EFE.
Ce prêtre, qui était lié directement au diocèse de Tanger et accompagnait des migrants subsahariens à Nador, a été interdit d’accès au territoire marocain le 11 janvier 2016.
Par ailleurs, le responsable espagnol a assuré que l’Union européenne est actuellement en négociation avec le Maroc sur les modalités de la mise en application de l’accord agricole, tout en respectant la décision du tribunal de justice de l’UE. En ce sens, il a affirmé qu’une réunion a eu lieu le 19 du mois courant et qu’une autre se tiendra au cours du mois prochain.
Concernant la question du Sahara marocain qui a été évoquée au cours de cette réunion, le ministre espagnol a mis l’accent sur le fait que l’Espagne considère que le règlement de ce conflit relève des prérogatives de l’ONU et de l’envoyé du secrétaire général, tout en affirmant que le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, avait éludé de parler expressément du référendum.