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le document de la FAO signale que malgré un réajustement des estimations de la production de maïs en Chine, en Amérique du Nord et dans les pays européens membres de l’ancienne Union soviétique, à savoir la Russie, l’Ukraine, la Moldavie et les pays baltes, «la production céréalière mondiale resterait encore inférieure de 2% à la récolte record de 2011».
S’agissant du blé, les premières perspectives relatives à la production de 2013 indiquent une amélioration de la production mondiale. Les pays membres de l’Union européenne ont accru leurs surfaces cultivées de 4 ou 5%, en plus du fait que les conditions climatiques ont été à ce jour, particulièrement favorables à une bonne récolte. Néanmoins, assure la FAO, «aux États-Unis, les perspectives sont moins bonnes. En dépit d’une augmentation d’environ 1% des semis de blé d’hiver et des bonnes perspectives d’expansion des zones de blé de printemps, une grave sécheresse continue de sévir dans les plaines du sud où l’état des cultures est loin d’être idéal».
Et globalement, les réserves mondiales de blé ne seront donc que de 159 millions de tonnes, soit 10% de moins que les prévisions, du fait de la diminution des stocks dans bon nombre de pays producteurs.
Cela a fait dire à un économiste de la FAO, Abdolreza Abbassian, que, «compte tenu de la situation tendue des approvisionnements, les conditions climatiques restent un facteur important pour la détermination des prix. Pour plusieurs céréales, il conviendrait d’augmenter la production de manière significative cette année pour éviter une hausse intempestive des prix».
Les stocks mondiaux de céréales étant en baisse, l’organisation internationale estime que seuls 297,5 millions de tonnes feraient l’objet de transactions commerciales, soit 6% de moins que la campagne précédente.
Le bulletin de la FAO sur l’offre et la demande des céréales signale pour sa part : «Les échanges mondiaux de blé (y compris la farine de blé en équivalent blé) en 2012/13 (juillet/juin) devraient désormais atteindre 136,5 millions de tonnes, soit 7,4% de moins qu’en 2011/12, mais 500 000 tonnes de plus que ce qui était attendu précédemment».