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Belhanda et Dirar annoncés du côté du championnat émirati

Une ruée vers le Golfe n’en déplaise à Hervé Renard

Jeudi 20 Septembre 2018

Après Karim Ahmadi et Noureddine Amrabet, deux cadres de l’équipe nationale partis au championnat d’Arabie Saoudite, la liste risque de se prolonger dans les prochains jours avec le débarquement du côté des Emirats arabes unis de deux autres piliers de la sélection marocaine.
Il s’agit, en effet, de Younès Belhanda et de Nabil Dirar qui devraient quitter leurs clubs turcs respectifs de Galatasaray et de Fenerbahce. Les deux internationaux marocains peinent à décrocher cette saison leurs places de titulaires et seraient intéressés plus que jamais par une expérience du côté du championnat  émirati, où ils auront certainement davantage de temps de jeu.
Pour Belhanda, la presse turque l’annonce auprès du club d’Ahli Dubaï qui avait déjà fait une offre de 6 millions de dollars, refusée par Galatasaray, décidé à ne pas brader son joueur, réclamant 8 millions de dollars. Quant à Nabil Dirar, mis depuis l’entame de la saison sur la liste des partants par l’entraîneur de Fenerbahce, le Néerlandais Philipp Cocu, le nom du club preneur n’a pas encore été divulgué mais comme précité, et d’après plusieurs sites, sa direction serait les Emirats ou le Qatar.
En tout cas, que ce soit Belhanda ou Dirar, dont les contrats avec leurs clubs stambouliotes courent respectivement jusqu’en juin 2021 et 2020, ils ne sont pas prêts à revoir leurs salaires à la baisse même si la cote desdits joueurs a diminué sur le marché des transferts.
Avec des rémunérations annuelles nettes de 3,35 millions d’euros pour Younès Belhanda et de 2,5 millions d’euros pour Nabil Dirar, les clubs émiratis semblent les mieux indiqués pour répondre à leurs exigences salariales. Du moment où leur retour en Ligue 1 serait  intéressant sportivement mais, financièrement, beaucoup moins.
Bref, il s’agit d’une ruée vers les pays du Golfe des internationaux marocains, n’en déplaise au sélectionneur Hervé Renard qui n’apprécie pas de voir ses protégés évoluer dans les championnats d’Arabie Saoudite, du Qatar ou des Emirats. Sauf que les joueurs en question ont pratiquement tous dépassé la trentaine  et leur carrière est déjà derrière eux, mais ils ont encore les jambes pour pouvoir disputer la prochaine échéance majeure, la CAN 2019 s’entend. Quant à la relève, il faut d’ores et déjà y penser sachant que le football national compte bon nombre de pépites dans le Vieux Continent, avec comme chef de file un Hakim Ziyech qui fait les beaux jours de l’Ajax Amsterdam.

Mohamed Bouarab

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