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A Masdar, située dans la banlieue nord d'Abou Dhabi et à 5 km environ de l'aéroport, les technologies les plus actuelles se mêlent à l'architecture traditionnelle arabe le long des allées étroites et ombragées qui attirent le vent et gardent les températures relativement basses pour la région.
A la périphérie, une ferme de panneaux solaires photovoltaïques de 10 mégawatts contribue à faire de Masdar city un site à faible émission de carbone.
Cette ville en construction est à la pointe des efforts des Emirats arabes unis pour promouvoir l'énergie "verte" et faire évoluer l'image de ce pays producteur et exportateur de pétrole. Elle abrite le siège de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena).
L'or noir, découvert en quantités commerciales en 1958, a transformé en une économie très prospère ce pays semi-désertique qui vivait auparavant surtout de la pêche à la perle. Le sous-sol recèle 5,9% des réserves mondiales de brut et 3,1% de celles de gaz naturel.
Mais le prince héritier d'Abou Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, a récemment prévenu que les Emirats livreraient leur dernière cargaison de brut dans 50 ans, appelant ainsi le pays à se préparer à l'ère post-pétrole.
Dans le cadre de l'"initiative Masdar", le pays entend notamment réduire sensiblement la part du gaz dans la production d'électricité, pour la faire passer de 90% actuellement à 70% en l'an 2020.
"Nous avons compris que pour maintenir notre leadership dans le secteur (énergétique), nous devons entrer dans le renouvelable, et nous l'avons fait", en investissant dans la recherche et le développement et en construisant "une cité durable", explique à l'AFP le directeur-général de Masdar, Ahmad Belhoul.
Masdar city abrite notamment l'Institut Masdar, qui accueille 460 étudiants venus de 60 pays, ainsi que des bureaux de grandes entreprises internationales comme Siemens et General Electric (GE).
Un hôtel et un complexe résidentiel sont en construction selon les normes de durabilité, et les quelques bâtiments fin prêts ont des façades qui réduisent l'impact de la chaleur du désert.
Avec ces initiatives, les Emirats, où l'empreinte carbone par habitant est l'une des plus élevées du monde, veulent éviter de se retrouver sur le banc des pays les plus polluants à la COP21, la conférence de Paris sur le réchauffement climatique qui débute fin novembre.