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Au Maroc, les choses semblent avoir repris le bon cours avec l’arrivée d’Antonio Guterres. Les derniers éléments de la composante civile de la Minurso sont arrivés, le mercredi après-midi. Le stratagème concocté par plusieurs parties pour attiser le feu entre Rabat et le secrétariat général est révolu. L’affaire Guergarate a été, en effet, « réglée » grâce notamment à la mise en application par le Maroc de l’appel de Guterres. Le retrait unilatéral du Maroc constitue ainsi une preuve de bonne foi à l’égard des efforts déployés par le nouveau patron des Nations unies. Naoufal Bouâamri confie à Libé qu’il s’agit d’une dernière gesticulation des séparatistes après le choc du dernier rapport de Guterres, avant de promulguer une injonction du Conseil de sécurité au Polisario de se retirer de manière définitive … étant donné que la situation menace la stabilité et le cessez-le feu.
En effet, sur place, entre les deux points de douane, mauritanien et marocain, les éléments du Polisario s’appliquent à poser des barricades constituées de pierres, de pneus… pour contrôler la circulation sur ce passage. Un signe manifeste de leur refus de quitter cette zone tampon, suivant les Nations unies. Et d’ajouter que "les agissements du Polisario à Guergarate concernent plutôt le Conseil de sécurité et non le Maroc, puisqu’il s’agit d’une entité qui viole manifestement la légalité internationale". La décision dans ce cas ne lui appartient pas puisque ce sont les généraux d'Alger qui donnent des ordres.