Les mis en cause appartenaient à des cellules indépendantes l’une de l’autre
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Deux présumés jihadistes marocains sont tombés dans les filets de la police espagnole à la fin de la semaine dernière.
Ils ont été arrêtés par la police samedi matin à Madrid et Barcelone.
Selon la presse ibérique, ils sont soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daech et d’opérer sur les réseaux sociaux pour le recrutement et l’embrigadement des jihadistes. Ils auraient été également sur le point de perpétrer un attentat.
Selon le ministère espagnol de l’Intérieur, les deux mis en cause appartenaient à deux cellules «indépendantes» l’une de l’autre, mais ayant les mêmes visées. Lesquelles avaient pour objectif de recruter des jeunes en vue de former « une armée d’adeptes invisible qui se dérobe à la vigilance policière et qui soit complètement intégrée dans la culture et les sociétés des pays où ses membres résident », a écrit le quotidien espagnol El Mundo.
L’agence EFE a, pour sa part, affirmé que le Marocain appréhendé dans la localité barcelonaise de Roda de Ter, y réside depuis environ 7 ans avec ses parents et son frère et il se rend chaque année au Maroc. Un Marocain qui le connaît a souligné que c’est un « homme bon» et normal qui n’a pourtant presque jamais travaillé.
Il convient de rappeler que la dernière opération en date menée par les services de sécurité espagnols s’est soldée par le démantèlement d’une cellule terroriste active dans le préside occupé de Sebta. Les membres de celle-ci embrigadaient des mineurs âgés entre 12 et 17 ans en vue de les enrôler dans l’organisation terroriste de Daech.
Selon le ministère espagnol de l’Intérieur, plus de 60 jihadistes, en majorité marocains, ont été arrêtés en Espagne depuis le début de cette année.
Au moins 724 personnes ont été appréhendées dans des affaires de terrorisme depuis les attentats de Madrid le 11 mars 2004 au cours de 196 opérations (176 en Espagne et 20 à l’étranger). 661 personnes ont été arrêtées en Espagne et 63 dans des opérations policières menées avec des services de pays étrangers dont le Maroc, indique la même source en précisant que l’année 2004 a enregistré un record en matière d’arrestations, soit 131 prévenus appréhendés dans le cadre des enquêtes sur les attentats de Madrid.
A signaler, par ailleurs, que la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a arrêté, récemment à Azrou, un individu extrémiste affilié à l'organisation "Al Qaïda" et au "Front Fateh al-Cham", ex-"Front Al-Nosra", suite à des informations bien précises fournies par la Direction générale de surveillance du territoire national (DST), rapporte l’agence MAP.
L’interrogatoire mené avec le mis en cause, ingénieur en informatique, a démontré que le présumé exploitait son savoir dans ce domaine pour diffuser les idées extrémistes d"Al Qaïda", à travers la mise en place d'applications et de programmes électroniques au service des agendas des partisans de cette organisation terroriste.
Les investigations ont également fait état de l'implication du présumé dans des opérations de piratage de comptes bancaires de personnes à l'étranger, ce qui lui a permis de s'emparer de grosses sommes d'argent.
Le mis en cause sera présenté à la justice dès achèvement de l'enquête menée sous la supervision du parquet, poursuit-on.
Ils ont été arrêtés par la police samedi matin à Madrid et Barcelone.
Selon la presse ibérique, ils sont soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daech et d’opérer sur les réseaux sociaux pour le recrutement et l’embrigadement des jihadistes. Ils auraient été également sur le point de perpétrer un attentat.
Selon le ministère espagnol de l’Intérieur, les deux mis en cause appartenaient à deux cellules «indépendantes» l’une de l’autre, mais ayant les mêmes visées. Lesquelles avaient pour objectif de recruter des jeunes en vue de former « une armée d’adeptes invisible qui se dérobe à la vigilance policière et qui soit complètement intégrée dans la culture et les sociétés des pays où ses membres résident », a écrit le quotidien espagnol El Mundo.
L’agence EFE a, pour sa part, affirmé que le Marocain appréhendé dans la localité barcelonaise de Roda de Ter, y réside depuis environ 7 ans avec ses parents et son frère et il se rend chaque année au Maroc. Un Marocain qui le connaît a souligné que c’est un « homme bon» et normal qui n’a pourtant presque jamais travaillé.
Il convient de rappeler que la dernière opération en date menée par les services de sécurité espagnols s’est soldée par le démantèlement d’une cellule terroriste active dans le préside occupé de Sebta. Les membres de celle-ci embrigadaient des mineurs âgés entre 12 et 17 ans en vue de les enrôler dans l’organisation terroriste de Daech.
Selon le ministère espagnol de l’Intérieur, plus de 60 jihadistes, en majorité marocains, ont été arrêtés en Espagne depuis le début de cette année.
Au moins 724 personnes ont été appréhendées dans des affaires de terrorisme depuis les attentats de Madrid le 11 mars 2004 au cours de 196 opérations (176 en Espagne et 20 à l’étranger). 661 personnes ont été arrêtées en Espagne et 63 dans des opérations policières menées avec des services de pays étrangers dont le Maroc, indique la même source en précisant que l’année 2004 a enregistré un record en matière d’arrestations, soit 131 prévenus appréhendés dans le cadre des enquêtes sur les attentats de Madrid.
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L’interrogatoire mené avec le mis en cause, ingénieur en informatique, a démontré que le présumé exploitait son savoir dans ce domaine pour diffuser les idées extrémistes d"Al Qaïda", à travers la mise en place d'applications et de programmes électroniques au service des agendas des partisans de cette organisation terroriste.
Les investigations ont également fait état de l'implication du présumé dans des opérations de piratage de comptes bancaires de personnes à l'étranger, ce qui lui a permis de s'emparer de grosses sommes d'argent.
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