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Anelka: “Pas d’apologie de l’antisémitisme”

Samedi 8 Mars 2014

Anelka: “Pas d’apologie de l’antisémitisme”
Le geste de la “quenelle” contient une référence antisémite, mais Nicolas Anelka ne peut pas être reconnu coupable “d’apologie de l’antisémitisme” pour l’avoir effectué, a estimé jeudi la commission indépendante de la Fédération anglaise (FA) qui l’a jugé.
L’attaquant français de 34 ans de West Bromwich Albion, qui avait célébré un but contre West Ham en décembre en exécutant une “quenelle” - un geste créé par l’humoriste Dieudonné et considéré par certains comme antisémite - avait été condamné jeudi dernier à cinq matches de suspension et à une amende de 80.000 livres (97.000 euros).
Dans son rapport de 35 pages rendu public jeudi, la commission a insisté sur le fait que “Dieudonné est fortement associé à l’antisémitisme” et que, par conséquent, “la +quenelle+ est fortement associée à l’antisémitisme”.
Cependant, les trois juges indépendants ont tenu à distinguer le geste à l’origine de la polémique de l’intention du buteur français, pas forcément antisémite selon eux.
Si “la +quenelle+ contient objectivement une connotation antisémite”, en revanche il est impossible de conclure “qu’Anelka était ou est antisémiste et qu’il avait l’intention d’exprimer ou de faire l’apologie de l’antisémitisme en réalisant la +quenelle+”, écrit la commission dans son rapport, qui détaille les raisons du jugement.
Nicolas Anelka avait affirmé avoir seulement réalisé une “dédicace” à son ami Dieudonné, au coeur d’une polémique politico-judiciaire en France, se déclarant “ni raciste ni antisémite”.
Le rapport révèle par ailleurs que la FA avait fait pression pour “une suspension supérieure à cinq matches”, arguant qu’Anelka n’avait pas plaidé coupable des faits reprochés. Mais la commission a jugé qu’il ne s’agissait pas d’une circonstance aggravante au regard du règlement de la Fédération.
Autre raison invoquée pour ne pas durcir la sanction, selon les juges : l’attaquant français n’a pas récidivé après sa première “quenelle”, à l’inverse de l’attaquant uruguayen de Liverpool Luis Suarez, suspendu huit matches en 2011 pour des propos racistes répétés envers Patrice Evra.


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