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Il s’agit de Mouna Rajli, Marocaine âgée de 21 ans, connue sous le nom d’Aurora Barzatta, actricede films pornographiques et mannequin, qui accuse il Cavaliere de l’avoir violée et d’avoir abusé d’elle sexuellement pendant deux semaines.
Selon elle, l’affaire remonte au 16 mars 2008 lorsqu’elle a été invitée à l’anniversaire d’une copine du grand producteur de films pornographiques et manager de mannequins Corrlozzo.
Pour éviter que le scandale n’éclate au grand jour, Berlusconi a proposé à la plaignante une somme d’argent estimée à 100.000 euros et un travail dans la boîte de production du concurrent de Carrlozzo avec un salaire de 15.000 euros. Ce qui a fortement déplu à Carrlozzo qui n’a pas digéré cette ingérence dans ses affaires. Cependant, l’affaire a été vite étouffée dans l’œuf et la femme en question a décidé de ne pas recourir à la justice.
Il lui a fallu attendre près de deux ans pour faire éclater ce scandale au grand jour. En effet, la plaignante a repris contact avec Berlusconi et eu de nouvelles relations sexuelles avec lui contre des promesses sonnantes et trébuchantes. Mais suite au scandale de Ruby, il Cavaliere a coupé tout contact avec elle et il s’est désengagé de ses promesses, ce qui a attisé la colère de Mouna Rajli et l’a poussée à déposer plainte.
Un nouveau scandale qui s’ajoute à celui du Rubygate et qui risque de compliquer davantage la situation de Berlusconi déjà fragilisée par d’autres affaires.
En effet, en janvier 2011, une enquête pénale avait été ouverte contre lui au sujet de ses relations avec Karima El Mahroug, une prostituée mineure, et d'avoir abusé de ses fonctions pour la faire relâcher.
Les avocats de Silvio Berlusconi se sont empressés de nier ces allégations, les qualifiant d’«absurdes et sans fondement» et appelé à diligenter une enquête pour «atteinte grave à la vie privée du Premier ministre».
Une enquête est en cours et Berlusconi ainsi que certains de ses associés doivent maintenant répondre d’accusations très graves : abus de position, exploitation de la prostitution et exploitation sexuelle de mineurs.
Le président du Conseil italien est accusé de faveurs sexuelles tarifées avec de jeunes prostituées mineures. Ceci d’autant plus que les enquêteurs affirment que l'interception légale des appels téléphoniques leur fournit des preuves tangibles.