Autres articles
-
Le cinéma marocain s'invite à Manille
-
Le violoncelliste français Aurélien Pascal en concert à Dar Adiyel
-
12 nouvelles fresques murales prennent forme dans divers quartiers de Rabat
-
Entre ambition artistique et controverses culturelles
-
"Le Verre de l’amitié", Grand Prix du Festival international cinéma et migration d'Utrecht
L'écrivain franco-afghan Atiq Rahimi tourne actuellement à Casablanca l'adaptation cinématographique de son propre roman "Syngué Sabour" (Pierre de patience) qui lui a valu le Prix Goncourt en 2008, a rapporté récemment le quotidien Le Figaro.
L'auteur cosigne le scénario de cette histoire avec Jean-Claude Carrière, précise le quotidien français.
"Syngué Sabour", le premier roman écrit directement en français par Atiq Rahimi, raconte l'histoire d'une jeune femme, dans un pays en guerre, probablement l'Afghanistan, qui veille sur le corps de son mari, blessé d'une balle dans la nuque par l'un des hommes de sa milice, et plongé depuis trois semaines dans un coma profond.
Cet homme, aux yeux ouverts et au souffle régulier comme les prières inlassables de son épouse qui le maintient en vie par perfusion d'eau sucrée-salée, est un combattant de toutes les luttes qu'a traversées son pays.
La femme entame un long monologue avec son mari, faisant de lui selon un verset du Coran sa syngué sabour, sa pierre de patience, présente pour recueillir les confessions du monde et les absorber jusqu'à son implosion finale.
Elle lui dévoile tous ses secrets d'enfance, de jeune fiancée mariée par son père, et d'épouse qui malgré la peur et la violence de son époux a appris à l'aimer.
Les confessions se succèdent, et la femme se délivre au milieu de la guerre qui l'entoure et la touche au plus intime, espérant par la même faire sortir l'homme de son coma que rien ne semble perturber. Après une ultime révélation ou peut-être dans un songe, la syngué sabour, comme le prétendait la tradition, éclate.
Titulaire d'un doctorat en audiovisuel, Atiq Rahimi n'en est pas à sa première réalisation cinématographique. Son premier long-métrage, "Terre et cendres", présenté dans la section "Un certain regard" au Festival de Cannes en 2004, a obtenu le prix regard vers l'avenir.
L'auteur cosigne le scénario de cette histoire avec Jean-Claude Carrière, précise le quotidien français.
"Syngué Sabour", le premier roman écrit directement en français par Atiq Rahimi, raconte l'histoire d'une jeune femme, dans un pays en guerre, probablement l'Afghanistan, qui veille sur le corps de son mari, blessé d'une balle dans la nuque par l'un des hommes de sa milice, et plongé depuis trois semaines dans un coma profond.
Cet homme, aux yeux ouverts et au souffle régulier comme les prières inlassables de son épouse qui le maintient en vie par perfusion d'eau sucrée-salée, est un combattant de toutes les luttes qu'a traversées son pays.
La femme entame un long monologue avec son mari, faisant de lui selon un verset du Coran sa syngué sabour, sa pierre de patience, présente pour recueillir les confessions du monde et les absorber jusqu'à son implosion finale.
Elle lui dévoile tous ses secrets d'enfance, de jeune fiancée mariée par son père, et d'épouse qui malgré la peur et la violence de son époux a appris à l'aimer.
Les confessions se succèdent, et la femme se délivre au milieu de la guerre qui l'entoure et la touche au plus intime, espérant par la même faire sortir l'homme de son coma que rien ne semble perturber. Après une ultime révélation ou peut-être dans un songe, la syngué sabour, comme le prétendait la tradition, éclate.
Titulaire d'un doctorat en audiovisuel, Atiq Rahimi n'en est pas à sa première réalisation cinématographique. Son premier long-métrage, "Terre et cendres", présenté dans la section "Un certain regard" au Festival de Cannes en 2004, a obtenu le prix regard vers l'avenir.