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Un grand pas vers la protection collective
Un projet ambitieux qui a pour objectif la contribution, l’amélioration et le développement du droit à l’accès à la justice. D’après les responsables de l’association, cet outil juridique constituera un mécanisme de protection juridique et judiciaire pour les citoyens désireux d’accéder équitablement à la justice. La clinique judiciaire apportera son soutien essentiellement aux femmes victimes de violence, aux migrants, aux réfugiés, aux enfants en conflit avec la loi ou en situation précaire et aux prisonniers. Par ailleurs, le projet servira d’outil pédagogique et social permettant la mobilisation des étudiants en faveur du droit d’accès à la justice pour les personnes vulnérables.
Une grande campagne de communication et de sensibilisation autour du projet a été, à cet effet, lancée par Adala et ses partenaires du 18 septembre et prendra fin le 30 du même mois.
Ce nouveau concept est au cœur de ce programme de communication qui a ciblé en premier lieu les étudiants de la FSJES de Mohammedia. Des journées portes ouvertes sont prévues les 28 et 29 septembre 2017 à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales.
Au programme également, une conférence internationale sur les «Cliniques juridiques et leur rôle dans la facilitation de l'accès à la justice à la lumière des expériences internationales» qui aura lieu le samedi 30 septembre 2017.
Créées aux Etats-Unis au début du vingtième siècle, les cliniques juridiques se consacrent à la formation des étudiants en droit par le biais d’expériences pratiques, sous la direction d’enseignants-chercheurs et de professionnels du droit, au profit des populations défavorisées. En France, des cliniques sont apparues la fin des années 2000 dans le milieu universitaire. Au Canada, et plus précisément au Québec, les cliniques juridiques existent depuis longtemps. Ces structures servent à former les juristes de demain, en leur transmettant des principes éthiques fondamentaux et en leur donnant l’envie et les moyens d’être des avocats des droits de l’Homme, dans leur pays ou sur le plan international.