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Au Parlement, dans ses deux chambres, le ministre n’a pas caché, mardi, les difficultés qui entravent les efforts visant à recaser 141 mille familles occupant des logements menaçant ruine. Il compte même y faire face par l’intermédiaire de ladite agence.
La lenteur marque les interventions du ministère. Benabdellah avance le manque de moyens et le coût élevé des interventions. La réalité dénote, cependant, d’une politique non intégrée et d’opérations sélectives. Aussi bien en commission de l’intérieur, des collectivités territoriales et de l’habitat que lors des questions orales de la deuxième Chambre, Nabil Benabdellah met l’accent sur les compétences de cette nouvelle Agence.
Parmi ces compétences, il y a lieu de citer la mise à disposition des logements ou des centres d’accueil provisoires, la contribution dans des projets d’habitat social, ainsi que la création d’associations de propriétaires pour accompagner l’exécution des travaux et la mise en œuvre de partenariats avec des personnes physiques ou morales pour l’élaboration de projets et de programmes d’intervention. Le ministre a souligné, dans ce cadre, que ses services projettent de régler le cas de 22 mille unités, sur 43 mille, actuellement menaçant ruine. L’absence d’action intégrée fait que chaque année, l’on constate l’apparition d’un grand nombre de logements insalubres et menaçant ruine. Il faut dire qu’aucune véritable solution n’est en vue à ce jour.