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«La migration est un levier de développement et de croissance à condition que les décideurs sachent affronter les problèmes sans les dramatiser», a souligné le ministre, notant que sur les 32 millions de migrants africains dans le monde, 16 millions ont choisi de résider et de vivre à l'intérieur même de l'Afrique. Il a rappelé, à cet égard, que le Maroc avait plaidé en 2013 pour la création d'une Alliance africaine pour la migration et le développement en tant qu'outil de concertation au sujet des questions migratoires, faisant observer qu'au moment où d'autres pays sont «restés figés, otages des réactions identitaires (...) et de rejet politique», le Royaume, grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a embrassé l’intégration comme «une valeur ajoutée, une chance pour l'avenir».
Etalée sur trois jours (du 30 octobre au 1er novembre), cette Retraite a pour objectif d'élaborer, avant le prochain Sommet de l'Union africaine (UA), un «Agenda africain sur la migration» qui se déclinera en feuille de route.
La Retraite, qui a rassemblé les Etats africains, a permis d’entamer les consultations avec les Etats et les structures concernées afin de préparer cet agenda.
Il s’agit également de déconstruire les idées reçues au sujet des migrations en Afrique et de présenter un diagnostic fidèle à la réalité du phénomène et des recommandations concrètes pour élaborer une politique commune africaine.
La Retraite régionale a été marquée par la participation de représentants gouvernementaux d’Etats africains, de différentes structures de l’UA (la Commission de l’UA, les communautés économiques régionales), d’organisations internationales comme l’ONU, l’OIM, le PNUD, l'UNODC et l’UNHRC, outre des acteurs de la société civile et du monde académique.