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« Elle devrait s’occuper de la gestion de l’hôpital plutôt que de s’ingérer dans l’exercice de la médecine », déclare un ancien et respectable médecin de l’établissement. Il semblerait que le fait que Mme la directrice ne soit pas elle-même enseignant-chercheur ne lui permet pas de comprendre le sens de la contestation. Elle refuse que les praticiens consultent dans leurs services respectifs et en même temps elle se plaint d’un déficit de consultation. Situation pour le moins contradictoire.
A ce mouvement s’est joint également l’ensemble du personnel paramédical qui revendique de la dignité et de la considération pour la profession. Considération et dignité bafouées surtout au niveau des avantages et des rétributions. Des défalcations seraient pratiquées de manière outrageuse et abusive.
L’hôpital d’enfants de Rabat inauguré en 1977, est d’une capacité litière de 500 lits qui reste insuffisante. Sachant que «l’hôpital accueille 24h/24 les enfants de moins de 17 ans, pour de simples maladies ou des pathologies complexes nécessitant une expertise médicale et des soins de haut niveau ». De même que la prise en charge des malades est assurée par l’hôpital, ce qui fait que « les normes de sécurité sont largement dépassées dans l’hôpital. La norme est de 1 infirmier pour 7 malades, alors que dans la réalité, elle est largement dépassée avec 1 infirmier pour 50 malades. L’encombrement fait qu’il arrive qu’on opère des malades par terre ».
Parfois, l’hôpital, débordé, ne peut pas prodiguer les soins adéquats à l’enfant. Lorsqu’ils arrivent au bon moment, les bébés prématurés sont placés dans des couveuses. Et s’il n’y a plus de place dans le service concerné, on les accueille quand même avec les moyens du bord dans d’autres services. Car, 90% du budget de l’hôpital sont engloutis dans la rubrique « Fonctionnement » et il reste très peu pour le matériel médical ou les médicaments.
En chiffres, la capacité litière de l’hôpital d’enfants de Rabat est de 500, alors qu’annuellement le nombre de consultations est estimé à 100.000, celui des admissions est de 20.000, tandis que les journées d’hospitalisation s’élèvent à 130.000 et les interventions chirurgicales totalisent 10.000.