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350 employés de l'hôtel Agador manifestent


Nour-Eddine SALLOUK
Lundi 7 Septembre 2009

350 employés de l'hôtel Agador manifestent
Après la grève et le sit-in des employés de la société de transport public Zetrap,  sauvagement réprimés par les autorités d'Agadir la semaine dernière, la lutte des salariés pour défendre leurs acquis se poursuit. C'est au tour des 350 employés de l'hôtel Agador de manifester pour défendre leurs droits et leur dignité.
Plus de 350 employés du Club Caribbean village Agador d'Agadir se sont relayés les 3 et 4 septembre courant pour maintenir leur sit-in et manifester contre les tergiversations de leur employeur à améliorer leurs conditions de travail. Jeudi dernier, les employés de l'hôtel Agador ont exprimé leur ras-le-bol, par des slogans et des banderoles, brandissant le drapeau marocain et réclamant la réintégration des 12 employés licenciés illégalement et l'application des engagements pris lors des précédentes sessions de dialogue. « Nous travaillons dans des conditions extrêmes et les avantages sociaux sont plus en plus réduits. Les pressions sont pourtant bien réelles; on nous impose un rythme de travail infernal sans dédommagement», souligne un employé. «Nous sommes fatigués des promesses non tenues de la direction», confie un autre.  La décision d'entrer en grève et d'observer un sit-in devant l'hôtel, a été prise, nous dit-on, après que les doléances des employés sont restées lettre morte.  Au moment où la direction a réintégré un employé sur les 12 expulsés, le coordinateur régional des Forces ouvrières, A.El Ghni Semlali, parle d'un débrayage jusqu'au 15 septembre en attendant l’issue du dialogue. Il a par ailleurs imputé toute la responsabilité de cette crise à l'administration qui refuse obstinément de se conformer aux accords signés le 2 août dernier à propos des revendications des employés et du respect des activités syndicales.  Les réclamations du personnel de l'hôtel Agador concernent le respect des 44 heures de travail au moment où ils affirment travailler 12 heures par jour dans des conditions inhumaines et sans dédommagement. Ils demandent aussi la révision de l'affiliation à la Caisse de retraite, la généralisation de la prime de transport, la révision à la hausse de la prime de l'Aïd El kéhir (de 350 à 1000 dhs). 


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