300.000 personnes fuient les violences confessionnelles à Al-Anbar en Irak


AFP
Jeudi 13 Février 2014

300.000 personnes fuient les violences confessionnelles à Al-Anbar en Irak
Près de 300.000 personnes ont fui les combats entre les forces de sécurité et les insurgés dans la province d'Al-Anbar, le plus important déplacement en Irak depuis les violences confessionnelles il y a sept ans, a annoncé l'ONU.
Dans cette province sunnite, frontalière de la Syrie, l'armée et la police mènent depuis fin décembre des opérations pour tenter de reprendre plusieurs secteurs aux insurgés dont des combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), un puissant groupe jihadiste et aux combattants de tribus anti-gouvernementales.
"Durant les six dernières semaines, jusqu'à 300.000 Irakiens, soit 50.000 familles -- ont été déplacés en raison de l'état d'insécurité autour de Ramadi et Fallouja", a indiqué un communiqué du Haut commissariat des réfugiés des Nations unies (HCR), publié mardi. Fin décembre, des quartiers entiers de Ramadi, chef-lieu de la province d'Al-Anbar, ainsi que la totalité de la ville voisine de Fallouja, ont été conquis par les rebelles. 
"La plupart des déplacés ont fui vers des provinces proches d'Al-Anbar tandis que quelque 60.000 personnes sont allées dans des régions lointaines", ajoute le communiqué du HCR. Les déplacés d'Al-Anbar rejoignent plus de 1,1 million de leurs compatriotes ayant fui les violences au cours des années précédentes et qui ne sont toujours pas rentrés chez eux.
Des centaines de milliers d'Irakiens avaient abandonné leurs foyers lors des pires violences confessionnelles en 2006-2007 en Irak au moment où les troupes américaines étaient toujours déployées dans le pays qu'elles avaient envahi en 2003. Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, un chiite, a appelé à plusieurs reprises les habitants d'Al-Anbar à "prendre position" contre les insurgés, martelant qu'il était "temps d'en finir avec cette question et de mettre fin à la présence de gangs dans cette ville". Samedi, le gouverneur d'Al-Anbar, Ahmed al-Dulaimi, avait donné aux insurgés à Ramadi et Fallouja une semaine pour déposer les armes en échange d'une amnistie. 
 


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