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1/16e de finale de la Coupe du Trône de football : Sorties douloureuses des gros bonnets à l’épreuve des Petit Poucet

Mercredi 22 Août 2012

1/16e de finale de la Coupe du Trône de football : Sorties douloureuses des gros bonnets à l’épreuve des Petit Poucet
A la présentation récapitulative et chronologique des premières rencontres de la Coupe du Trône, force est de constater que les gros bonnets quand ils n’ont pas été laminés par plus petit que soi  ou ont mordu de pleines dents au gazon même si parfois artificiel, ont été pour le moins secoués voire sérieusement malmenés.
Ce ton, propre à Dame Coupe, avait été donné mardi lors de l’ouverture de ces seizièmes de finale quand  le WAC qui se déplaçait chez le SCCM à Casablanca au Complexe Mohammed V sic ! (le Stade Bachir à Mohammedia n’étant pas équipé en projecteurs)  il y a de cela déjà une huitaine de jours, fut sauvé in extremis par le gong alors que les deux équipes étaient à égalité parfaite (2-2), une partie prolongée durant. Le son de cloche sauveur l’avait été sous forme d’un penalty, généreusement accordé par l’arbitre de la rencontre aux ultimes secondes de la rencontre qu’Abderrazak Lemnasfi se fit une joie de transformer, permettant ainsi au Wydad de rester vivant dans le tournoi.
Lors de ce match riche en rebondissements, les Fédalis qui pourtant évoluent deux étages plus bas, avaient fait mieux que jeu égal avec le géant Rouge et sans l’arbitrage, ils auraient pu très bien aller aux séances des tirs au but, ce qui aurait pu être une histoire autrement chantée que sous celle des louanges wydadies.  
    Le lendemain, c’est l’inconnu au bataillon, le CASS (Club d’Amal Souk Sebt) une formation de seconde division amateur S.V.P, qui créait la sensation en en accrochant un joli trophée à son tableau de chasse en la personne du DHJ et ce, en son El Abdi à El Jadida même. Victoire méritée même si elle avait allure d’un hold-up au regard, d’une domination doukkalie certes mais qui s’avéra bien stérile devant une rage de défendre des Nemaouis ponctuée, ô cerise sur le gâteau, d’un but d’anthologie qui fera certainement date et référence à Souk Sebt. Comme quoi dès lors que l’on offre une infrastructure séante et décente, le plus amateur des amateurs peut s’éclater et aux dépens de ceux censés être plus  forts.
L’ASFAR qui elle aussi jouait plus moindre adversaire qu’elle, en sortie à Meknès, était la seule formation de l’élite à savoir jusque-là, tirer son épingle du jeu devant l’IZK nouvellement relégué en seconde division. Deux buts à rien grâce à un doublé du nouvel engagé au bataillon Salaheddine Aqqal excellemment secondé par un Youssef Kaddioui plus mûr que jamais. C’était, pas cher payé. Les Militaires, plus auteurs d’une gestion de match qu’autre chose devant les hommes d’Aziz Souleymani, ont un bien bel ensemble et fort à parier qu’à défaut de figuration et avec quelques atouts non encore dévoilés, ils auront leur mot à dire en cette saison.
L’hécatombe, mis à part cette exception de l’ASFAR, ne s’arrêtera pas là puisque deux morceaux et non des moindres, le FUS et le MAT, allaient devoir revoir leur copie en tombant à domicile dans des parties a priori à leur portée. A Rabat, le MCO qui depuis belle lurette végète en seconde division, s’offrait le vice-champion au score sans appel de trois buts sur un seul seulement de rendu. Oujda, pouvait s’en retourner dans son Oriental gonflé à bloc car la performance avait tout de l’exploit.
Bien mieux encore la victoire du CAK à Tétouan. Les Zayanis sans peur et sans reproche se payaient le champion en titre le MAT au Saniat R’mel à Tétouan. Trois buts à deux, c’est sans accroc et amplement mérité. En plus d’avoir égratigné le statut de premier champion pro du Maroc et fait quitter prématurément la compétition au MAT, le Chabab Athlétic de Khénifra tout comme Souk Sebt et à un degré moindre, le MCO et le SCCM, ont donné une leçon d’humilité à l’arrogance des clubs de l’élite.
Il nous a été donné à travers cette folle rentrée footballistique, de constater parmi ceux considérés comme faibles de très belles individualités et pour peu qu’elles se soient vouées au collectif, elles ont fait mal. Les soi-disant « faiblards » n’avaient rien à envier aux  meilleurs lors de leurs confrontations. Belle leçon que celle de ces petits. Les grosses cylindrées regorgent certes de vedettes mais ne sont pas des équipes proprement dites. Mais là est un autre débat. Où va notre football ? 

Mohamed Jaouad Kanabi

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