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Les ministres se relaient pour ressasser la même rengaine
Pour Mustapha Manouzi, président du Forum vérité et justice (FVJ) et l’un des initiateurs de cette marche, cette dernière s’inscrit dans un contexte particulier marqué par le durcissement du ton de l’Exécutif à l’endroit des militants des droits de l’Homme et notamment de la part du ministre de l’Intérieur qui n’a pas hésité à accuser ces ONG de servir des agendas étrangers. Même son de cloche de la part de Mohamed Abou Nasser, membre du Bureau central de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) qui estime que la situation est grave et exige une réaction à la mesure des menaces qui pèsent sur les ONG et leurs militants. « On a constaté dernièrement un rétrécissement de la marge des libertés publiques et un retour sur les acquis obtenus dans ce domaine. En fait, nombreuses sont les associations qui sont mises aujourd’hui sous pression par les autorités locales. Des autorités qui n’ont pas hésité à interdire les activités de ces ONG et à procéder à l’arrestation et au jugement de leurs militants », a-t-il précisé avant d’ajouter : « Il y a une réelle volonté au sein de certains rouages de l’Etat de faire revenir le pays aux tristes années de plomb ». Mais le militant de l’AMDH a tenu à préciser que ces ONG ne font pas de surenchère politique et ne comptent pas jouer la carte des droits de l’Homme contre l’Etat. « Cette marche est dénuée de tout agenda ou calcul politique. On est pour toute action commune visant à défendre et à préserver les droits et les acquis dans le domaine des libertés publiques et des droits de l’Homme », a-t-il déclaré. Des propos que semblent partager d’autres initiateurs de cette marche puisque cette dernière a également pour objectif d’appeler à la mise en œuvre des recommandations de l’Instance équité et réconciliation. Notamment en ce qui concerne l’élaboration d’une stratégie nationale contre l’impunité, la réforme de la justice et des politiques sécuritaires, l’adaptation de la loi aux exigences constitutionnelles et au principe de la primauté du droit international relatif aux droits de l’Homme ainsi qu’à l’ouverture du dialogue sur la mise sur pied d’un mécanisme national contre la torture en conformité avec le protocole facultatif adopté par le Maroc.