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«L’électricien, affecté à ce poste, a confirmé qu’il s’agit d’un acte intentionnel de sabotage du fait que l’auteur de ce forfait a sectionné intentionnellement ledit câble», rapporte la mission onusienne.
Cet acte de sabotage remet à l’index le front Polisario, qui a multiplié dernièrement ses charges contre la Minurso à laquelle il tente d’attribuer ses échecs en vain. En effet, il l’accuse d’avoir failli dans sa mission visant à mettre en application le soi-disant «référendum d’autodétermination ». Qualifié d’«irréaliste» et d’«irréalisable» par l’ancien émissaire de l’ONU, le Néerlandais Peter van Walsum, ce référendum n’est mentionné nulle part dans la résolution 2351 du Conseil de sécurité.
Il faut souligner que ce n’est pas la première fois que la Minurso est visée par le Polisario, qui ne veut pas de la présence de cette mission dans la zone. Elle avait déjà fait l’objet de menaces de la part d’un ancien dirigeant du Polisario, en l’occurrence Adnan Abou Walid Al-Sahraoui qui figure parmi les 1.500 Sahraouis revenus du Mali
L’acte de sabotage dont la Minurso a été victime s’inscrit dans le cadre d’une stratégie d’intimidation qui s’est exacerbée depuis le retrait humiliant des éléments armés du Polisario fin avril dernier de la région de Guerguerat.