​Hamid El Kasri et Hamayun Kahn épatent le public du 18ème Festival Gnaoua

La fameuse parade d’ouverture a sillonné les ruelles d’Essaouira de Bab Doukala à la Place Moulay El Hassan


DNES : Mehdi Ouassat
Samedi 16 Mai 2015

​Hamid El Kasri et Hamayun Kahn épatent le public du 18ème Festival Gnaoua
La 18ème édition du Festival Gnaoua et musiques du monde a été lancée, jeudi dernier, par la fameuse parade d’ouverture. Colorée et représentative des traditions musicales marocaines, elle a sillonné la ville d’Essaouira pour emmener les festivaliers de la Bab Doukala jusqu’à la Place Moulay Hassan qui a accueilli le concert inaugural. Lequel a réuni sur scène Maâlem Hamid El Kasri et Hamayun Kahn. Hamid El Kasri, digne représentant des gnaouas  et l’un des maâlems les plus appréciés et les plus sollicités et Humayun Khan, virtuose de la musique classique indienne, connu à l’échelle internationale pour son style unique, mélangeant poésie perse et raga classique indien, ont ainsi allié harmonieusement les sons du Maroc, d’Inde et d’Afghanistan, une découverte à la croisée d’influences artistiques et culturelles distinctes mais indéniablement complémentaires.
«Nous sommes  restés fidèles à l’esprit du festival et notre mission de promouvoir l’art  gnaoui avec son authenticité et sa charge culturelle et d’assurer son  rayonnement sur la scène artistique, tout en s’ouvrant sur des musiques et des  cultures venues d’ailleurs», a souligné le directeur artistique  du festival, Abdeslam Alikan, dans une déclaration à la presse. 
Au programme de cette soirée d’ouverture, marquée par la présence du  conseiller de SM le Roi et président fondateur de l’Association  Essaouira-Mogador, André Azoulay et du gouverneur de la province d’Essaouira,  Jamal Makhtatar, en plus d’autres personnalités, figurait également une fusion interprétée par Maâlem Mustapha Bakbou et le groupe danois Mikkel Nords Band, en plus de morceaux typiquement gnaouis interprétés  par Maâlem Mokhtar  Guinea et Maâlem Abdelkebir Merchane. 
Il est à noter que des concerts  solos aux fusions, des soirées acoustiques aux lilas, des rencontres aux conférences, la programmation du festival qui se poursuit jusqu’au 17 courant, suit la même ligne des éditions précédentes. Les concerts proposés font ainsi l’équilibre entre gnaoui, jazz et découvertes musicales et investissent  les espaces les plus emblématiques de la  ville, comme  la Place Moulay Hassan et la plage pour les spectacles publics,  en plus de la terrasse du Borj de Bab Marrakech pour des concerts en plein air  et Dar Souiri et la Zaouia Issaoua, qui reçoivent les concerts intimistes. La programmation artistique est, par ailleurs, accompagnée de moments de réflexion sur  l’Afrique et son avenir à travers le forum organisé en partenariat avec le  Conseil national des droits de l’Homme et qui s’est inscrit, au fil des ans,  dans l’esprit du festival. Cette année, l’honneur est à la femme africaine à  travers le thème “Femmes d Afrique : créer, entreprendre”, une occasion  de mettre l’accent sur les femmes entrepreneurs et créatrices et sur leur rôle  dans la dynamique sociale et économique africaine. 


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