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10ème Rendez-vous de Casablanca de l'assurance. L’élargissement de la couverture, l’un des défis majeurs
“Au-delà de l’équilibre financier qui devrait prévaloir dans l’élaboration d’une loi de Finances, d’autres priorités prennent le dessus vu leur caractère pressant et sensible, notamment la reprise économique et la préservation de l’emploi”, a affirmé M. Komat dans une déclaration à la MAP.
La particularité du contexte dans lequel est initié le PLFR est très complexe, ce qui rend l’exercice très exigeant et très fastidieux, a-t-il précisé, notant que cette disposition (PLFR) est liée à des circonstances exceptionnelles qui remettent en cause les hypothèses et les prévisions sur lesquelles s’est appuyé le gouvernement pour établir la LF. Cette année les perturbations sont tellement fortes que le recours à une LFR était inévitable.
Sur le plan de la reprise économique, ce qui est relevé, c’est la disposition du gouvernement à accompagner les entreprises en difficulté au-delà de la date du 30 juin initialement retenue dans le 1er programme d’appui arrêté par le Comité de veille économique, a souligné M. Komat, précisant que cette orientation est de nature à rassurer le tissu économique qui manque de visibilité sur l’issue de la crise qui risque de se prolonger quelques mois et peut-être même quelques années pour certaines activités.
“La nouveauté retenue pour la poursuite de l’appui de l’Etat est cependant d’adopter une approche sectorielle vu que la situation actuelle et la sortie de la crise se profilent différemment d’un secteur à l’autre”, a-t-il fait savoir, notant que le recours à cette approche suppose une véritable identification des besoins en appui basée sur une évaluation équitable et rationnelle.
D’un autre côté, l’introduction du volet social parmi les priorités de la loi de Finances rectificative était très attendue, a-t-il dit, relevant que le spectre de perte d’emplois pour des dizaines de milliers de Marocains plane avec force.
Pour éviter cela, ou au moins l’atténuer, le gouvernement entend prévoir un certain nombre de mesures de sauvegarde dont la poursuite de la mobilisation du Fonds spécial de gestion de la pandémie du Covid-19 jusqu’à la fin de l’année en cours.
Cette décision permet de rassurer un certain nombre d’entreprises dont l’activité risque de prendre du temps avant de retrouver son rythme habituel, a-t-il estimé, ajoutant que l’un des grands problèmes du tissu économique est l’insuffisance en visibilité sur les possibilités et les échéances d’un véritable retour à la normale, notamment en fonction des particularités de chacun des secteurs d’activité.