Ces projets initiés au titre de la rentrée culturelle, concernent notamment la création d'un musée à Dakhla, qui mettra en valeur son patrimoine local, en particulier les arts sahraouis, à Taza dans l’ancienne gare mise à disposition par l’ONCF à la Fondation, et aussi à Tiznit qui sera un espace dédié à l’art de la bijouterie, précise la Fondation dans un communiqué.
A Essaouira, la restauration du musée Sidi Mohammed ben Abdellah est envisagée, afin de permettre la réalisation d’un parcours muséal illustrant la pluralité du patrimoine de cette ville historique. Animée par la volonté d'offrir des musées porteurs de sens et de valeurs, la FNM conçoit chaque espace autour d’une thématique qui répond aux spécificités culturelles, historiques et artistiques de son environnement, relève la même source, soulignant l'objectif de doter chaque ville et région du Maroc d’un musée en harmonie avec son identité. La programmation culturelle s’annonce également diversifiée. Des expositions sont au rendez-vous, comme l’exposition hommage à Mohamed Melehi, figure majeure de la scène artistique marocaine, prévue au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain à Rabat.
Une autre exposition se tiendra au Musée des confluences Dar El Bacha à Marrakech, consacrée à Mohamed Azouzi et à son héritage artistique et à Dar Niaba, musée des artistes voyageurs à Tanger, seront exposées les œuvres de Miguel Ripoll (technologue et écrivain espagnol, spécialisé dans l’art numérique) sur l'explorateur Ibn Battuta, précise-t-on, ajoutant que tout au long de l’année, d’autres expositions et événements viendront enrichir cette programmation.
Les travaux de la Cité de la culture africaine et musée du continent sont en bonne voie. Depuis leur lancement, plusieurs étapes essentielles ont été accomplies, témoignant d’une volonté de faire de ce lieu un carrefour majeur pour la promotion et le rayonnement de la culture africaine. Et de conclure que la Fondation nationale des musées poursuit son engagement en faveur de la démocratisation de l’art et de la culture, en particulier auprès des jeunes, en offrant un accès gratuit tous les jours aux musées de la FNM aux élèves et étudiants. Elle encourage ainsi les nouvelles générations à s'approprier leur patrimoine tout en favorisant un dialogue entre mémoire, présent et futur.
Bouillon de culture
Nadia Sabri vient de succéder à Abdelaziz El Idrissi au poste de directrice du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI), et ce dans le cadre de l’organisation administrative de la Fondation nationale des musées (FNM).
Historienne de l'art, commissaire d’exposition, universitaire et présidente de l'AICA Maroc (Association internationale des critiques d'art), Mme Sabri a pour mission de poursuivre le travail déjà engagé en faveur de la démocratisation de l’art, notamment auprès des jeunes, tout en contribuant à la consolidation des collections et à l’enrichissement de la programmation des expositions, précise la Fondation dans un communiqué.
Depuis onze ans, le MMVI œuvre activement à la promotion des pratiques artistiques contemporaines, pour renforcer sa présence sur les scènes artistiques nationale et internationale.
M. El Idrissi occupe désormais le poste de chef du Département des musées, indique la même source, notant qu'il est chargé du suivi de l’ensemble des volets liés à la programmation culturelle, aux chantiers d’inventaire et de numérisation, à la gestion des expositions permanentes et temporaires, ainsi qu’au développement des actions de médiation et de valorisation des collections.
M. El Idrissi a dirigé le musée depuis son inauguration en 2014, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, rappelle le communiqué, ajoutant que la FNM témoigne de sa volonté constante de renforcer sa structure au service du développement muséal.