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L’actualité musicale prendra prochainement des couleurs afro-maghrébines. Avec la sortie récente du très coloré album « African Jazz’n BAR » dont les têtes d’affiche ne sont autres que le talentueux trompettiste congolais Ya Tatchi et le virtuose de chant et de guitare marocain, Majid Bekkas. Deux artistes dont on a eu l’occasion d’apprécier le talent sur scène au Maroc comme à l’étranger. Mais surtout un excellent duo qui, à travers ce merveilleux bouquet sonore, tente à sa manière de réunir les sonorités communes à l’Afrique noire et maghrébine dont ils sont issus. Deux parties d’un même continent à la fois proches et éloignées et qui « trop souvent se rencontrent sans jamais se retrouver».
L’idée d’offrir au continent et à leurs fans respectifs un album métissé où l’Afrique et le Maghreb se rejoignent n’est assurément pas fortuite. Plus qu’un simple album, « African Jazz’n BAR » propose aux amateurs de jazz et de musique du monde, un voyage musical à travers le continent africain, du nord au sud, à la (re)découverte des rythmes ethniques et modernes d’une région diverse et riche en sonorités et dont on n’a pas encore, sinon très peu, explorer le vaste répertoire. Tout cela dans un but avoué : enchanter le public tout en renforçant « les liens entre musiciens des deux Sud ».
Au-delà des merveilleux morceaux qu’il propose à savourer sans modération, cet album tente de creuser le sillon d’un langage commun à ces deux parties du continent africain dont sont issus Ya Tatchi et Majid Bekkas. Conscients que le métissage musical ne devait pas être l’apanage des seuls « musiciens européens qui sont souvent venus puiser leur inspiration au cœur de l’authenticité de la musique africaine », peut-on lire sur la pochette de l’album. « Avec Jazz’N BAR, le propos est d’associer différentes couleurs musicales issues d’un même continent. »
On peut dès lors croire qu’au moment où les cultures revendiquent leur singularité, la réalisation de cet album témoigne de l’intérêt des deux artistes de brasser leurs identités.
Encadré et réalisé par l’Institut français de Rabat, « African Jazz’n BAR » a été enregistré dans trois grandes villes africaines : Brazzaville (Congo), Abidjan (côte d’Ivoire) et Rabat (Maroc). Trois villes qui ont donné leurs initiales au titre de l’album (BAR).
Créé pour un public varié, le nouvel opus comporte huit titres dont quatre de chaque artiste. Les amateurs du genre apprécieront les morceaux « Marhaba », « Mogador », « Manabo » et « Banta » de Majid Bekkas. Et « Yatatchi/Feeling», « Bolobo/Peace », « Beto Nionso/Everybody » ainsi que « Banta» en ce qui concerne Ya Tatchi. Un album qui foisonne de sonorités, de couleurs et de rythmes comme les aiment les amateurs de bonne musique.
On ne doute pas que ces morceaux, empreints de poésie et de rythmes à la fois, tendres et dansants, entraîneront l’auditoire dans un joyeux univers où émotions et passion ne font qu’un. Des titres aboutis qui rappellent sans ambigüité le talent et la grande expérience de ces artistes qui, au-delà des frontières et barrières linguistiques, ont su façonner et construire un espace où l’on peut apprécier à sa juste valeur les fruits du métissage entre une Afrique du Nord et une Afrique subsaharienne pas si éloignées qu’on a souvent tendance à le croire.
Les prises de son et le mixage de ce beau merveilleux bijou sonore ont été assurés par Paul-Michel Amsallem.
L’idée d’offrir au continent et à leurs fans respectifs un album métissé où l’Afrique et le Maghreb se rejoignent n’est assurément pas fortuite. Plus qu’un simple album, « African Jazz’n BAR » propose aux amateurs de jazz et de musique du monde, un voyage musical à travers le continent africain, du nord au sud, à la (re)découverte des rythmes ethniques et modernes d’une région diverse et riche en sonorités et dont on n’a pas encore, sinon très peu, explorer le vaste répertoire. Tout cela dans un but avoué : enchanter le public tout en renforçant « les liens entre musiciens des deux Sud ».
Au-delà des merveilleux morceaux qu’il propose à savourer sans modération, cet album tente de creuser le sillon d’un langage commun à ces deux parties du continent africain dont sont issus Ya Tatchi et Majid Bekkas. Conscients que le métissage musical ne devait pas être l’apanage des seuls « musiciens européens qui sont souvent venus puiser leur inspiration au cœur de l’authenticité de la musique africaine », peut-on lire sur la pochette de l’album. « Avec Jazz’N BAR, le propos est d’associer différentes couleurs musicales issues d’un même continent. »
On peut dès lors croire qu’au moment où les cultures revendiquent leur singularité, la réalisation de cet album témoigne de l’intérêt des deux artistes de brasser leurs identités.
Encadré et réalisé par l’Institut français de Rabat, « African Jazz’n BAR » a été enregistré dans trois grandes villes africaines : Brazzaville (Congo), Abidjan (côte d’Ivoire) et Rabat (Maroc). Trois villes qui ont donné leurs initiales au titre de l’album (BAR).
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Les prises de son et le mixage de ce beau merveilleux bijou sonore ont été assurés par Paul-Michel Amsallem.