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Une holding d’investissement en béton

SADET adopte un nouveau business model et table sur un chiffre d’affaires d’un milliard de DH à l’horizon 2025

Jeudi 24 Novembre 2016

Mohammed Azzedine Abaakil, PDG de SADET, présentant le nouveau Business Model de la holding
Mohammed Azzedine Abaakil, PDG de SADET, présentant le nouveau Business Model de la holding
Le groupe SADET (Société arabe de développement des technologies de construction) a choisi la franchise industrielle pour accélérer son développement, plus de 30 ans après sa création.
L’entreprise, qui s’est spécialisée dans la fabrication, la commercialisation et la livraison de  composants en béton précontraint, entend ainsi renforcer davantage son leadership et devenir encore plus compétitive sur le marché.
Forte de sa longue expérience dans le secteur, doublée d’une offre distinctive, associée à une innovation de pointe qui lui a valu un franc succès sur le marché, SADET opte pour un nouveau business model dénommé «Vision 2025 ».
«Nous avons décidé de rénover notre Business model face aux mutations actuelles des marchés et de développer de nouvelles performances et opportunités, et ce de façon durable», a indiqué le PDG du groupe, Mohammed Azzeddine Abaakil, lors d’une rencontre tenue lundi dernier à Casablanca.
Abdullah Abaakil, directeur général adjoint de SADET, a pour sa part indiqué que « le principe n’est pas de décider de changer un business model. On a adapté une organisation à nos ambitions. C’est-à-dire, aller en Afrique notamment de l’Ouest et couvrir l’ensemble du territoire  marocain ». A propos du maillage, il a précisé que c’est une ambition que le groupe a depuis longtemps.
Au cours de cette rencontre, le top management a expliqué que le nouveau modèle économique se concentre sur les métiers de base de l’entreprise et son savoir-faire.
Dans ce cadre, le groupe prévoit de se désengager de la partie opérationnelle de diverses unités industrielles existantes et table sur un chiffre d’affaires d’un milliard de DH à l’horizon 2025 dont 200 millions de dirhams à l’international, contre 350 millions de DH actuellement.
A noter que ce changement total de stratégique se traduit par la transformation du groupe SADET en holding d’investissement.
Outre le transfert des activités opérationnelles de SADET vers des unités indépendantes, il est aussi question d’ouverture du capital des unités industrielles opérationnelles aux investisseurs régionaux; de la mise en place d’une gouvernance basée sur un conseil de surveillance et un comité de direction composé de jeunes managers ainsi que de la création de comités spécialisés pour la gestion quotidienne. Dans ce cadre, le groupe assure qu’il accordera aussi une place de choix aux femmes dans les organes de gouvernance.
Dans son exposé, Mohammed Azzeddine Abaakil  a affirmé que le nouveau modèle vise comme objectifs l’expansion industrielle par le lancement de nouvelles unités régionales «Franchisées SADET» en association avec des investisseurs locaux et le développement de nouveaux produits et métiers.
«Ce qui se passe, c’est qu’on s’est aperçu que le fait de ne compter que sur nos propres ressources risquait de rendre tout processus de développement fort  long. Car ce sont des investissements qui exigent la mobilisation de ressources humaines et financières importantes. Par ailleurs, il faut du temps pour les amortir puis repartir de nouveau. Parallèlement à cela, il faut gérer le quotidien : faire tourner la boîte, vendre, acheter, produire et gérer correctement », a précisé Abdullah Abaakil.
Dans tous les cas, la priorité consiste à assurer au groupe les moyens d’une croissance pérenne avec un focus sur le retour sur investissement tout en optimisant les coûts. L’autre priorité de la nouvelle structure, est l’expansion nationale et continentale, notamment en Afrique subsaharienne dans un premier temps.
Sur ce dernier point, Abdullah Abaakil a assuré que « la prospection est en cours, le tout est d’arriver à trouver des investisseurs suffisamment intéressés par un investissement industriel et en quête de partenaire qui connaisse le marché. De notre côté, on apportera la technologie et le savoir faire ».
Il est à noter que l’identité visuelle de l’entreprise a été changée pour la mettre en adéquation avec son marché, ont souligné les responsables de l’entreprise.
Notons enfin que Robert Augier, consultant international de SADET, a édifié l’assistance sur l’historique de création d’une franchise industrielle en France. Un modèle dont s’est justement inspiré le groupe marocain.

Alain Bouithy

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