Pas si facile, la vie sans Cristiano Ronaldo! Le Real Madrid a enchaîné un troisième match consécutif sans marquer mardi contre le CSKA Moscou (1-0), une pénurie de buts inédite depuis 2007. De quoi susciter l'inquiétude du triple tenant de la Ligue des champions.
"Cinq heures et 19 minutes sans inscrire un but": le titre, implacable, s'étale mercredi en Une du quotidien sportif Marca, le plus lu d'Espagne, avec ce surtitre: "Nouveau naufrage du Real de Julen Lopetegui".
Et dans le club aux 13 victoires en C1, une telle attente peut paraître très longue, entre la cuisante défaite à Séville (3-0), le nul en demi-teinte contre l'Atlético Madrid (0-0) et la défaite frustrante mardi soir à Moscou malgré une domination stérile et trois tirs sur les montants.
C'est la première fois depuis avril 2016 que le Real ne marque pas lors d'un match de C1. C'est surtout la première fois depuis l'époque de l'entraîneur Fabio Capello, en 2006-2007, que la machine merengue est incapable de forcer la cage adverse trois matches de suite.
Voilà Lopetegui dans le dur après un début de mandat plombé par la défaite en Supercoupe d'Europe contre l'Atlético (4-2 a.p.). Et le crédit de la probante victoire mi-septembre contre l'AS Rome (3-0) semble entamé, même si cette défaite contre le CSKA pourrait n'être qu'une péripétie si le Real remporte ses deux prochains matches européens contre le modeste Viktoria Plzen.
"Face à la pénurie de buts, on ne peut qu'insister, se créer des occasions et être plus précis. L'équipe retrouvera le chemin du but et celui de la victoire", a promis le successeur de Zinédine Zidane.
La presse espagnole le regrette déjà: Cristiano Ronaldo est parti cet été à la Juventus Turin et le meilleur buteur de l'histoire de la C1 (120 buts) n'a pas été remplacé.
"Cette défaite ravive la nostalgie pour le Grand Absent", a écrit dans un éditorial Alfredo Relaño, directeur du quotidien sportif As. Même opinion pour Marca: "Ronaldo n'est plus là et le Real doit apprendre à vivre sans lui."
Lopetegui avait assuré que le remède aux 50 à 60 buts inscrits chaque saison par "CR7" passait par un jeu plus choral, une menace plus collective.
Mais offensivement, le Real n'a recruté cet été que l'ancien avant-centre lyonnais Mariano Diaz, qui a trouvé le poteau mardi soir. Et en l'absence de Gareth Bale, ménagé par précaution, l'attaque merengue a été plus volontaire qu'efficace.
"Cristiano avait fixé la barre très haut au Real Madrid", a reconnu le gardien Keylor Navas. "Il a inscrit beaucoup de buts avec nous mais c'est le passé et on ne peut pas vivre du passé. Nous devons penser à nous, travailler, faire des efforts et nous battre pour gagner les matches."
L'équipe de Lopetegui n'a pas non plus été épargnée par les blessures: appendicite pour Isco, mollet pour Marcelo, cuisse pour Bale, mollet pour Dani Carvajal...
Mais comme souvent, les critiques risquent de se concentrer sur Karim Benzema, qui portait mardi le brassard de capitaine et a vu sa tête échouer sur la transversale. "Il s'est peu montré par rapport à ce que le scénario du match impliquait", a accusé Marca.
Le numéro 9 français avait bien débuté sa saison avec cinq buts en quatre matches... mais depuis deux semaines, sa réussite s'est enrayée et il se retrouve en concurrence avec Mariano, formé au club et soutenu par une partie des supporters.
"Tous les joueurs gardent notre confiance, y compris Karim. Les buts, cela fonctionne par séries", l'a défendu Lopetegui. "Avec travail et avec tranquillité, nous recommencerons à marquer. Mais ce n'est pas de la seule responsabilité de Karim, c'est celle de toute l'équipe."
Et toute l'équipe va devoir s'employer samedi pour faire enfin franchir la ligne de but à ce satané ballon... A un mois du clasico de Liga face au Barça, le temps presse.
"Cinq heures et 19 minutes sans inscrire un but": le titre, implacable, s'étale mercredi en Une du quotidien sportif Marca, le plus lu d'Espagne, avec ce surtitre: "Nouveau naufrage du Real de Julen Lopetegui".
Et dans le club aux 13 victoires en C1, une telle attente peut paraître très longue, entre la cuisante défaite à Séville (3-0), le nul en demi-teinte contre l'Atlético Madrid (0-0) et la défaite frustrante mardi soir à Moscou malgré une domination stérile et trois tirs sur les montants.
C'est la première fois depuis avril 2016 que le Real ne marque pas lors d'un match de C1. C'est surtout la première fois depuis l'époque de l'entraîneur Fabio Capello, en 2006-2007, que la machine merengue est incapable de forcer la cage adverse trois matches de suite.
Voilà Lopetegui dans le dur après un début de mandat plombé par la défaite en Supercoupe d'Europe contre l'Atlético (4-2 a.p.). Et le crédit de la probante victoire mi-septembre contre l'AS Rome (3-0) semble entamé, même si cette défaite contre le CSKA pourrait n'être qu'une péripétie si le Real remporte ses deux prochains matches européens contre le modeste Viktoria Plzen.
"Face à la pénurie de buts, on ne peut qu'insister, se créer des occasions et être plus précis. L'équipe retrouvera le chemin du but et celui de la victoire", a promis le successeur de Zinédine Zidane.
La presse espagnole le regrette déjà: Cristiano Ronaldo est parti cet été à la Juventus Turin et le meilleur buteur de l'histoire de la C1 (120 buts) n'a pas été remplacé.
"Cette défaite ravive la nostalgie pour le Grand Absent", a écrit dans un éditorial Alfredo Relaño, directeur du quotidien sportif As. Même opinion pour Marca: "Ronaldo n'est plus là et le Real doit apprendre à vivre sans lui."
Lopetegui avait assuré que le remède aux 50 à 60 buts inscrits chaque saison par "CR7" passait par un jeu plus choral, une menace plus collective.
Mais offensivement, le Real n'a recruté cet été que l'ancien avant-centre lyonnais Mariano Diaz, qui a trouvé le poteau mardi soir. Et en l'absence de Gareth Bale, ménagé par précaution, l'attaque merengue a été plus volontaire qu'efficace.
"Cristiano avait fixé la barre très haut au Real Madrid", a reconnu le gardien Keylor Navas. "Il a inscrit beaucoup de buts avec nous mais c'est le passé et on ne peut pas vivre du passé. Nous devons penser à nous, travailler, faire des efforts et nous battre pour gagner les matches."
L'équipe de Lopetegui n'a pas non plus été épargnée par les blessures: appendicite pour Isco, mollet pour Marcelo, cuisse pour Bale, mollet pour Dani Carvajal...
Mais comme souvent, les critiques risquent de se concentrer sur Karim Benzema, qui portait mardi le brassard de capitaine et a vu sa tête échouer sur la transversale. "Il s'est peu montré par rapport à ce que le scénario du match impliquait", a accusé Marca.
Le numéro 9 français avait bien débuté sa saison avec cinq buts en quatre matches... mais depuis deux semaines, sa réussite s'est enrayée et il se retrouve en concurrence avec Mariano, formé au club et soutenu par une partie des supporters.
"Tous les joueurs gardent notre confiance, y compris Karim. Les buts, cela fonctionne par séries", l'a défendu Lopetegui. "Avec travail et avec tranquillité, nous recommencerons à marquer. Mais ce n'est pas de la seule responsabilité de Karim, c'est celle de toute l'équipe."
Et toute l'équipe va devoir s'employer samedi pour faire enfin franchir la ligne de but à ce satané ballon... A un mois du clasico de Liga face au Barça, le temps presse.