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Ces maquettistes et ouvriers spécialisés sont dirigés par un chef opérateur alors que les acteurs le sont par le metteur en scène.
Certaines grandes réalisations nécessitent plusieurs chefs opérateurs et metteurs en scène.
Acteurs et décors sont filmés par des cameramen, le tout sonorisé par l’équipe du son.
Le personnel engagé dans la réalisation du film est assisté par les machinistes et ouvriers spécialisés, et par les régisseurs chargés de l’organisation de la coordination.
Cette ruche en activité est placée sous l’œil vigilant du directeur de production qui est responsable et assume la gestion du budget engagé par le ou les producteurs. Au personnel précité, il faut encore ajouter un bon musicien et une équipe de montage et de mixage chargée de conférer aux différentes séquences du film leur forme définitive suivant un enchaînement ordonné de tableaux. En dernier lieu, poivre et sel du plat, intervient la publicité qui prépare le public à accueillir le film.
En général, le public connaît le nom de quelques vedettes mais de la ruche active, il ignore tout.
Ainsi s’exprimait un connaisseur du septième art, pour montrer combien il est délicat de juger de la valeur d’un film.
En effet, devant le travail de chacun des différents corps de métiers engagés pour la réalisation d’un film, il y’a toujours un point devant lequel on doit savoir s’exprimer.
Pour bien juger un film, il convient de faire l’effort de se pencher sur ses différentes composantes, sur ces multiples aspects. Il s’agit de se poser certaines questions sur tout ce qui en fait une expression du septième art.
Si toute cette analyse est bien menée, si vous êtes objectif dans vos critiques, même si ces critiques ne sont pas favorables à l’œuvre elle-même, elles le sont certainement aux « créateurs ».
Vous vous êtes sérieusement intéressé à leur travail et là consiste le premier effort qu’ils vous demandent.
Interrogez-vous sur le lieu où se déroule l’action, le cadre, riche ou pauvre, en public ou en huis clos….
Quel est le décor central ? Familier, exotique, particulier, fictif ou réaliste ?
Quelles sont les principales situations qui se rencontrent ? Quel est l’élément dramatique ? Quel rôle joue-t-il dans l’évolution de l’action ? Quel est le thème principal du film et quels sont les éléments secondaires ?
Le film repose-t-il essentiellement sur des événements extérieurs ? Sur l’évolution des caractères? Sur un drame psychologique, sur une évocation légendaire ?...
A quelle catégorie appartiennent les personnages ? Agissent-ils conformément au caractère qu’on leur prête ? Comment se comportent les principaux personnages ? Sur quel point devons-nous approuver ou désapprouver leur conduite ?
Quelles sont leurs raisons d’agir? Sont-ils poussés par de bons ou de mauvais sentiments ? Bref, toute la moralité de l’action.
Il s’agit aussi de se demander si le film transmet un message : Défend-il clairement une idée ? Une thèse ? Une cause ? Les arguments avancés sont-ils valables ?
Ai-je par ailleurs été pris par le film ? Pourquoi ? Les élans que la vision du film ont éveillés sont-ils bons ou néfastes ?
La technique est-elle bonne ? En rapport avec le thème du film ? L’interprétation convient-elle aux personnages ? Est-elle ou non conforme à un certain réalisme ?
Et ainsi mille et une questions qui essayent d’embrasser les multiples facettes de cette fresque complexe qu’est un film.
Aussi a-t-on raison de dire que la critique est aisée alors que l’art est difficile.