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Et comme il est de coutume, il a été permis à des lauréats de la précédente édition de suivre la compétition à partir des coulisses, une occasion pour se rappeler ces moments où ils étaient eux aussi candidats sous la même pression. Cette opportunité a donc été offerte cette année aux anciens lauréats, Rabab Najid d'El Jadida et Lamia Zaidi de Tanger.
Quant à l'hommage de ce prime, il a été consacré à une figure de prou de la chanson marocaine, un chanteur qui a marqué la mémoire collective et enrichi le répertoire de la chanson marocaine authentique, en l'occurrence, Abdessadek Chekara dont la voix et les airs du violon sont toujours vivaces dans les esprits._ Jalal Chekara et Khaled Bennani ont eu la tâche d'interpréter certaines de ses chansons, un hommage auquel se sont joints Abderrahim Souiri, le chanteur irakien, invité de la soirée, Majid Al Mouhandiss et Mériem Chejiri, l'une des concurrentes. Et puisque les organisateurs tiennent à faire de "Studio 2M" une fête à laquelle on associe tout le monde, notamment les artistes qui ont marqué la scène marocaine, il a été confié à la grande vedette Atika Ammar et au chanteur-compositeur Ghani, d'annoncer le nom du chanteur auquel les demi-finales vont rendre hommage. C'est un hommage bien mérité qui sera ainsi rendu à l'une des icônes de la chanson marocaine, à savoir Hamid Zaher qui a marqué la chanson marocaine en apportant un style nouveau, qui puise son originalité dans le patrimoine national.
C'était ensuite à l'invité de ce prime, le chanteur irakien Majid Al Mouhandiss, de retrouver le public et les téléspectateurs. Ce fut un moment agréable, au cours duquel le public a chanté en chœur avec la vedette irakienne des succès tels "Janna Janna" qui a enflammé l'assistance. Majid Al Mouhandiss n'a pas hésité à prendre des photos avec ses nombreux fans et à répondre aux différentes sollicitations. C'est le grand maâllem, Hamid Kasri, qui a eu l'honneur de marquer les derniers moments de cette soirée en offrant un véritable récital qui a tenu en haleine aussi bien l'assistance que les artistes et invités. Hamid Kasri a, une fois de plus, dévoilé un côté de la magie de la musique gnaouie et mis en transe les spectateurs avec les rythmes de son instrument fétiche.