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Un stage de fortune pour les judokas des catégories des cadets, juniors et seniors de l’EN contraints de faire des allers-retours au quotidien entre le Centre sportif de Bourgogne où ils séjournent et la salle couverte du Complexe Mohammed V à Casablanca où ils s’entraînent.
Ils doivent compter sur leurs propres moyens pour leurs déplacements. C’est-à-dire soit se taper cette trotte sous un soleil de plomb, soit prendre un taxi. Et ce n’est pas évident, surtout pour des barricadés à trois, des clients non grata pour les chauffeurs de taxi qui n’ont que faire de passagers dont la course ne dépassera pas les 8 dirhams.
La logique est toute simple et veut qu’une Fédération qui organise un stage prenne en charge ses sportifs de A à Z. D’ailleurs, les subventions allouées par le ministère de tutelle, argent du contribuable, devraient en principe permettre à ces instances fédérales d’assurer différents types de dépenses. Un autocar ne serait pas chèrement demandé pour cette Fédération ni un privilège pour ces judokas garçons et filles dont certains ont déjà remporté des titres aux niveaux régional et continental.
Bref, du grand n’importe quoi et imaginons ce cas de figure transposé aux équipes nationales de football. Osons l’inconcevable avec un Mehdi Benatia et compagnie portant leurs sacs et matériels et allant à pied d’un hôtel de la place jusqu’au stade des entraînements. C’est choquant mais pour les judokas du terroir c’est du vécu.