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Pour faire face à la crise, le Maroc s'est doté très tôt de mécanismes adéquats pour conforter la stabilité macro-économique en mettant en place un comité de veille stratégique, a-t-il dit, notant que "la crise n'est pas finie, si nous avons des raisons d'être optimistes, nous restons très vigilants et mobilisés".
Une réforme structurelle, a-t-il relevé, est nécessaire pour l'accélération du rythme de développement, la promotion du secteur agricole, l'amélioration du cadre des affaires et le renforcement des capacités d'exécution et de coordination des grands chantiers qui vont créer la croissance de demain, notamment le plan Emergence, le plan Maroc vert et le plan Azur.
M. Mezouar a fait savoir que la crise constitue aussi une grande chance pour le Maroc, mettant l'accent sur la nécessité de saisir les opportunités offertes et de rechercher de manière volontariste la diversification des moteurs de croissance.
De son côté, Albert Mallet, fondateur et président du Forum de Paris, a souligné que le choix de Casablanca comme première ville étrangère abritant ce Forum est dû en particulier à la position importante qu'elle occupe sur le plan économique, non seulement au Maroc, mais également au niveau régional et méditerranéen.
Le thème du forum permettra de débattre des causes de la crise, de plancher sur ses effets et sur les moyens à même d'éviter que la crise ne se reproduise à l'avenir, a-t-il poursuivi, insistant sur l'importance de "l'économie de la connaissance" et "la qualification des ressources humaines", comme vecteurs de progrès.
Cet événement se veut également une occasion de discuter du rôle que peut jouer le Maroc en matière de rapprochement économique entre les pays de la région méditerranéenne, qui disposent d'opportunités, économiques, géographiques et culturelles leur permettant d'être une force active et influente au niveau mondial, a-t-il indiqué.
Dans le même contexte, Jean-Paul Fitoussi, universitaire et président de l'Observatoire français des conjonctures économiques, a mis l'accent sur les politiques adoptées par les différents gouvernements du monde pour faire face à la crise financière et les carences constatées dans leur mise en œuvre.
L'intervention des gouvernements s'est concentrée notamment sur le sauvetage des systèmes financiers, de l'industrie automobile ainsi que la protection du marché du travail, a-t-il fait savoir.